Comme vous le savez peut-être, John Gibbons a décidé de laisser Russell Martin prendre les rênes des Jays pour le match no. 162 des Jays.
Martin a donc pris ses aises dans le bureau de Gibbons quand les journalistes lui ont posé les questions d’avant-match réservées au gérant. Il s’est même fait demander s’il allait s’insérer dans le match!
Le receveur a aussi remis sa carte de match aux officiels.
Son alignement était par ailleurs construit sur mesure pour des matchs 162. Il a en effet placé Pillar au premier rang pour lui donner le plus de chances possible d’atteindre le plateau des 40 doubles.
Et cela a fonctionné!
Le match
Durant le match, Russell s’est permis quelques changements, autant au bâton que sur le monticule – comme tous les gérants du monde. Il était parfois surréaliste de le voir s’avancer sur le terrain quelques secondes avant que les caméras ne soient pointées vers le bat boy des Rays : nul autre que le releveur Sergio Romo… dans son chandail de Kevin Cash!
Game 162, tout le monde.
Sam Gaviglio n’a par ailleurs pas su retenir son sourire lorsque le gérant du jour s’est amené pour le retirer du match!
Pour moi, Gibbons a réussi son pari en insérant Martin comme gérant. Il a dévié l’attention de son dernier match en carrière en mettant des sourires sur tous les visages et il a récompensé un vétéran qui le méritait.
Alors, comment s’est-il débrouillé? Très bien, selon moi. À son tout premier match dans ces fonctions-là, Russell Martin a acquis de l’expérience et, avec ses yeux de receveur et malgré la défaite, il a géré un match de la bonne façon.