Les Orioles de Baltimore ne devraient pas être aussi mauvais que ce que l’on voit en 2025, mais ils ont été grandement surestimés en tant qu’aspirant aux grands honneurs.
La saison exceptionnelle de 2023 est déjà loin derrière, surtout après les piètres performances en séries éliminatoires, la date limite des transactions misérable l’année dernière (on salue Eloy Jimenez et Trevor Rogers au passage) suivi d’une saison morte catastrophique où Charlie Morton a remplacé Corbin Burnes et où Tyler O’Neill et Gary Sanchez se sont amenés.
Gary Sanchez? Vraiment? Je la ris encore.
Lors de leurs 131 derniers matchs, les Orioles ont une fiche de 57 victoires contre 74 revers. Et depuis le mois d’avril de l’année dernière, Baltimore affiche un dossier d’aucun gain contre 54 défaites lorsqu’il accuse un retard de quatre points. Cette année, les Orioles ont une fiche de 0-23 lorsqu’ils tirent de l’arrière après six manches.
Ajoutez à cela le développement de nombreux jeunes joueurs qui est au point mort, en particulier Rutschman, qui a été choisi avant Bobby Witt Jr. en 2019, soit le premier repêchage du directeur général Mike Elias.
Sans parler du fait que les Orioles ont fait un très mauvais travail pour construire de la profondeur, surtout du côté des lanceurs.
Donc, malgré tous les torts que peut avoir le gérant Brandon Hyde (et des torts, il en a une panoplie, lui qui n’a jamais été en contrôle de quoi que ce soit depuis son arrivée et qui n’a jamais su préparer son équipe de façon adéquate), c’est lui qui a payé le prix pour l’hibernation de l’état-major des Orioles.
La pression est maintenant sur Elias afin de reconstruire l’équipe, mais le grand ménage aurait dû être orchestré dans l’ensemble de l’organisation, car ce n’est pas ce dernier qui fera changer le vent de côté.
Surtout pas cette année, alors que seulement deux équipes se sont remises d’un départ de 43 matchs aussi mauvais que celui des O’s pour se qualifier pour les séries éliminatoires, soit les Braves de Boston de 1914 et les Astros de Houston de 2005.
La disparition de la fenêtre des Orioles qui n’a jamais vraiment existé est un autre exemple de la raison pour laquelle les organisations doivent cesser de tenter de construire des clubs gagnants sur le long terme.
Les fenêtres de la plupart des clubs s’ouvrent et se ferment rapidement et les équipes doivent investir leurs ressources dans le moment présent plutôt que de vivre dans un monde de licornes où ils vont peut-être remporter deux championnats consécutifs en 2072 et 2073.