L’an passé, vers la fin du camp d’entraînement, Blake Snell a signé un court contrat avec les Giants de San Francisco. C’était un beau pari, se sont dit bien des gens – moi le premier.
C’était un contrat de deux ans, avec une option de sortie.
On pouvait se dire que les Giants avaient réussi un bon coup, mais la façon dont Farhan Zaidi a géré le dossier Snell nous rappelle qu’en grattant, parfois, on trouve des bobos.
Snell a coûté un choix de troisième ronde en 2024 à un rival de division (les Padres) puisque le club de San Diego avait offert à Snell une offre qualificative après qu’il ait gagné son Cy Young.
Snell s’est rapporté très tard au camp des Giants, a connu une première moitié de saison 2024 horrible et a été blessé. Il s’est rattrapé par la suite, a bien fini la saison et les Giants, voulant rester dans la course, l’ont gardé en ville au lieu de l’échanger à la date limite.
Pourquoi? Est-ce que les offres n’étaient pas à la hauteur en raison de son année 2025 de contrat? Qui sait.
Les Giants, qui ont perdu 500 000$ en bonus international (ce qui pourrait jouer contre eux dans le dossier Roki Sasaki) en signant Snell, n’ont pas pu lui offrir une offre qualificative cette année parce qu’un gars ne peut qu’en avoir une dans sa carrière.
32 millions de dollars plus tard, Snell a signé chez l’ennemi juré, les Dodgers. Il va gagner 182 M$ sur cinq ans… et de 2024 à 2029, il touchera 214 M$. Pas si mal, non?
Les Giants ont pris deux courts paris en 2024 : Matt Chapman et Snell. Le premier a rapporté, mais pas le deuxième. Et c’est pour ça, qu’à un certain point l’an passé, quand il était clair qu’il ne signerait pas à long terme, les équipes hésitaient à donner à Snell le court contrat qu’il demandait.
Là, il est bien installé à L.A. et tout est bien qui finit bien pour lui. Mais les Giants de Buster Posey, qui n’ont pas trouvé la façon de le garder en ville, doivent vivre avec l’erreur de Farhan Zaidi.
- Brandon Crawford à la retraite.
- De la profondeur dans les mineures pour Toronto.
