Quand les Angels se sont entendus avec Anthony Rendon sur le marché de l’autonomie avant la saison 2020, le plan était clair : on voulait qu’il soit l’un des gros morceaux de l’alignement. Le club avait comme objectif de le placer au troisième but et de ne plus avoir à penser à des alternatives à cette position.
Après tout, quand tu sors le chéquier pour offrir 245 M$ sur sept ans à un joueur, tu ne vas pas le chercher pour qu’il réchauffe le banc.
Cela dit, Rendon en est maintenant à sa cinquième saison, et sa signature est un échec sur toute la ligne pour les Angels. Rendon n’a jamais joué 60 matchs en une saison pour la formation californienne (il a joué 52 des 60 matchs en 2020, cela dit), lui qui passe tout son temps sur la liste des blessés.
Et même quand il joue, il n’est plus exactement le gars qui était finaliste au MVP en 2019.
Ça fait donc en sorte que les Angels ont payé le gros prix pour obtenir un joueur de troisième but… qui ne joue pas. Et ça fait aussi en sorte que par la force des choses, le club a dû utiliser une tonne de joueurs pour le remplacer.
En fait, depuis 2020, les Angels ont utilisé un grand total de 28 joueurs au troisième but. Charles Leblanc, qui a été renvoyé dans le AAA hier, a été le 28e.
C’est évidemment une catastrophe dans l’optique où la signature de Rendon visait notamment à éviter un tel scénario. Le club voulait de la stabilité au troisième coussin, mais au final, c’est tout le contraire qui se produit.
Et quand on pousse la recherche plus loin, on réalise que les Angels mènent carrément les Majeures en termes de joueurs qui ont joué au troisième but depuis 2020. Même les Nationals, qui ont laissé partir Rendon, sont loin derrière les Angels.
Voir des clubs comme les Astros, les Braves, les Guardians et les Red Sox au bas du classement n’est pas exactement une surprise. On sait qu’ils misent tous sur un joueur de troisième but de qualité, et ils n’ont pas eu d’ennuis de santé.
En signant Rendon, les Angels espéraient faire partie de ce groupe au bas du classement… mais ils se retrouvent plutôt au sommet. C’est une autre preuve du désastre qu’aura été cette signature, d’autant plus que le club doit encore lui payer une tonne d’argent au cours des deux prochaines années.
