Les Yankees de New York n’ont plus le choix, ils doivent remporter leurs quatre prochains matchs contre la meilleure formation de la Ligue nationale.
Mais ça n’arrivera pas.
Pourquoi?
Parce que les deux Aaron de la formation new-yorkaise, Judge et Boone, ont coulé leur propre bateau.
Le Juge doit être celui qui canonne les coups de circuit que Freddie Freeman, Teoscar Hernandez et Tommy Edman ont frappés depuis le début de la Série mondiale. Il doit frapper les longues balles que Juan Soto, Giancarlo Stanton et Alex Verdugo ont frappés dans les matchs numéro un et deux.
Au lieu de cela, le capitaine des Yankees affiche une médiocre moyenne au bâton de ,140 depuis le début des séries éliminatoires avec un maigre total de deux petits circuits et une ronflante somme de vingt retraits sur trois prises.
Pire encore, Judge présente une moyenne au bâton de ,083 en Série mondiale.
Et le gérant maintenant? C’est lui qui a envoyé Nestor Cortes Jr. dans la fosse aux lions en fin de dixième manche vendredi soir, alors que ce dernier n’avait pas lancé depuis 37 jours. Pourtant, le gaucher Tim Hill, qui avait été excellent jusqu’à maintenant, était disponible.
C’est aussi lui qui a remplacé Gleyber Torres sur les sentiers à la faveur de Jasson Dominguez pour absolument aucune raison valable lors du même match. Lors de la manche subséquente, son remplaçant en défensive, Oswaldo Cabrera, commettait une erreur très coûteuse.
Toujours vendredi, Boone a également sorti le crochet alors que son as lanceur Gerrit Cole était en plein contrôle de la situation avec seulement 88 lancers au compteur. Si tu ne fais pas confiance à ton meilleur élément dans le match le plus important de la campagne, quand le feras-tu?
Sans parler de ses mouvements dans l’enclos des releveurs qui font paraitre le skipper des Dodgers de Los Angeles, Dave Roberts, pour un génie en comparaison.
Certes, il faut donner du crédit aux Dodgers, eux qui n’ont pas remporté le titre de la Classique d’automne lors de ce premier duel. Il est aussi vrai que certains autres joueurs ont sous-performé.
Mais les Bombardiers ne se sont jamais remis des agissements de leur gérant. Ni de l’hibernation de leur capitaine. Les deux protagonistes sont ensemble depuis maintenant sept saisons et les résultats tardent à se faire sentir.