Le moins que l’on puisse dire, c’est que le voltigeur des Yankees de New York, Alex Verdugo, connait une saison difficile. Et les choses ne vont pas en s’améliorant.
En effet, en début de cinquième manche de la défaite par la marque de 10-6 des Bombardiers aux mains des Rangers du Texas hier soir (mercredi), Verdugo a frappé un roulant au deuxième but et a couru vers le premier coussin comme un opossum qui a une mauvaise journée.
Même si le principal intéressé n’avait pas beaucoup de chances d’être déclaré sauf au premier but, ce genre de comportement est impardonnable au niveau des ligues majeures.
D’ailleurs, le commentateur Michael Kay est resté presque sans voix sur le jeu, qui s’est évidemment terminé par un retrait facile qu’un joueur des Petites Ligues aurait réalisé.
Mais fidèle à son habitude, et malgré le fait que ce n’est pas la première fois au cours des dernières semaines que Verdugo se traine les bottines, le gérant Aaron Boone a tenu à y aller une fois de plus d’un discours creux pour défendre son poulain.
Il est OK. Il est battu. Il joue à fond. Il choisit ses moments où, quand il en a besoin, il brise un jeu forcé, brise un double jeu, ou obtient le coup sûr à l’avant-champ. Parfois, j’aimerais que ça soit un peu mieux sur certains d’entre eux, mais quand il frappe la balle au deuxième but, je comprends. Mais je n’ai aucun problème avec la façon dont il joue le jeu.
Ah, ces fameuses paroles vides de sens du gérant des Yankees…
Pourtant, plus tôt cette année, Boone a laissé Gleyber Torres sur le banc après avoir joggé sur ce qu’il croyait être un coup de circuit et qu’il ait dû se contenter d’un simple.
Deux poids, deux mesures. Ce qui n’est pas le cas du gérant des Red Sox de Boston, Alex Cora, qui a mis Verdugo sur le banc à plusieurs reprises parce qu’il ne jouait pas à pleine capacité.
Et pendant ce temps, Jasson Dominguez ronge son frein dans les rangs mineurs, alors qu’il pourrait aider le grand club tout en permettant aux fans des Yankees de s’éviter le supplice de voir évoluer Verdugo dans l’uniforme rayé à tous les jours.