Le nom de Wander Franco est très populaire chez les partisans des Rays. Après tout, il est sans aucun doute le joueur d’arrêt-court d’avenir de la formation.
Récemment, il est devenu le deuxième espoir de l’histoire à obtenir une note parfaite de 80/80 pour ses habiletés au bâton. Il ressemble d’ailleurs beaucoup au premier, Vladimir Guerrero Jr. puisque les deux jeunes ont un style de jeu similaire et ont (jusqu’à présent) suivi une courbe de progression similaire dans les mineures.
La différence entre les deux? Leur jeu défensif. Si les deux jeunes se comparent au bâton, leur habiletés en défensive sont à des années-lumières. Si Vlad est un joueur qui se cherche défensivement au troisième but, Franco est quant à lui un joueur (très) solide à l’arrêt-court.
C’est ce qui fait en sorte que le hype autour de l’espoir des Rays est extraordinaire. Il a le talent pour devenir l’un des grands joueurs de la ligue.
Et ça, il le sait très bien. À quel point?
Au point où, dans quatre ans, il se voit avec une offre de contrat de 300 millions de dollars devant lui. Rien de moins.
Rappelons que le monde du sport est en crise et que des milliards de dollars seront perdus. Malgré tout, dans quatre ans, soit à trois ou quatre ans de sa propre autonomie, il se voit gagner autant que Manny Machado.
C’est ce qu’il a affirmé à William Aish.
Il faut aussi considérer le fait que Franco n’évolue pas pour la franchise la plus riche du baseball majeur. À Tampa Bay, les Rays ne pourront sans doute pas lui offrir autant d’argent. Cétait vrai avant et ce l’est d’autant plus depuis la crise sanitaire.
Ce jeune-là est un jour appelé à jouer à Montréal si la franchise devait déménager à Montréal. L’organisation sera-t-elle en mesure de conserver ses services s’il devient le joueur qu’il peut être?
Rien de moins certain.
10e manche
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