Durant la dernière saison morte, les Yankees de New York souhaitaient mettre la main sur l’as lanceur Yoshinobu Yamamoto après que ce dernier ait été rendu disponible par la Nippon Professional Baseball.
Et dans le but de courtiser le Japonais, les Bombardiers avaient gardé le numéro 18 disponible tout au long de la campagne 2023 afin qu’il soit disponible pour l’offrir à Yamamoto s’il signait pour la franchise new-yorkaise.
Mais pourquoi le numéro 18? Ce n’est pas une coïncidence.
Yamamoto et Shota Imanaga des Cubs de Chicago sont devenus les 13e et 14e artilleurs nippons à porter le numéro 18 pendant leur séjour dans la MLB.
Daisuke Matsuzaka a porté le même numéro en 2007 après avoir rejoint les Red Sox de Boston. De son côté, Masahiro Tanaka aurait fait la même chose avec les Yankees, mais Hiroki Kuroda en était déjà propriétaire en 2014. Yusei Kikuchi a également porté le 18 lorsqu’il lançait pour les Mariners de Seattle plus tôt dans sa carrière.
Tout cela, c’est parce que le numéro 18 est connu sous le nom de « numéro de l’as » au pays du Soleil-Levant et que la réputation culturelle du numéro provient d’une autre forme de divertissement : le théâtre classique.
C’est ce que nous explique le journaliste de Sankei Sports, Eriko Takehama.
Cela vient du Kabuki, le théâtre traditionnel. L’acte principal, ce que nous appelons en japonais le ‘ohako’, est le numéro 18. Dix-huit, c’est quelque chose qui signifie : « C’est leur meilleur. »
Voilà comment le numéro 18 est devenu significatif dans d’autres aspects de la culture japonaise, dont le baseball.
Le choix du numéro de gilet est également un aspect important de la culture du baseball au Japon, selon Junko Ichimura, qui couvre les joueurs nippons en Amérique du Nord depuis la deuxième saison de Hideo Nomo dans la MLB en 1996.
Lorsque vous êtes échangé et que vous allez dans une nouvelle équipe, la seule question que les médias japonais posent et que les médias américains ne posent jamais est : « Quel est votre numéro ? C’est tellement important. Si vous avez le 18, c’est vraiment excitant. »
On va se coucher moins niaiseux ce soir.
