Voici comment négocier avec Scott Boras

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Charles-Alexis Brisebois

Publié le 30 janvier 2025 à 14h26

Jim Bowden, malgré le fait qu’il se soit mis les pieds dans les plats en répétant à plusieurs reprises que Roki Sasaki n’irait pas à Los Angeles, est un intervenant crédible.

Souvent, il a raison. Pourquoi? Parce qu’il est bien branché à titre d’ancien DG.

Et aujourd’hui, alors qu’il était de passage au podcast Foul Territory, il en a profité pour partager son expérience de gars qui a souvent été appelé à négocier avec Scott Boras.

Le résultat est vraiment intéressant.

Ce qui est intéressant, c’est que dans le cas des joueurs d’importance, il y a deux façons différentes pour Scott Boras d’arriver à conclure une entente avec une équipe.

Lesquelles, me demanderez-vous?

  • En établissant un record
  • En signant un contrat qui va lui permettre d’être sur le chemin d’atteindre ses objectifs de base ou ses offres précédentes

Dans le premier cas, c’est simple : il veut un record. Que ce soit le plus d’années pour un joueur à sa position, la plus grosse moyenne d’argent par année ou le plus gros contrat, il veut un record.

Et si on prend le cas de Pete Alonso, on voit que ce n’est pas comme ça que Boras arrivera à ses fins.

Dans le cas de Pete Alonso, pour satisfaire Boras, c’est simple : il faut le placer sur le droit chemin pour réussir à faire gagner 158 M$ à son client entre 2024 et 2030.

Il faut se rappeler que durant la saison 2023, Alonso a refusé 158 M$ sur sept ans à partir de la saison 2024. Il a gagné 20.5 M$ en 2024, ce qui veut dire qu’Alonso doit gagner 137.5 M$ entre 2025 et 2030 pour « justifier » son refus de l’été 2023.

137.5 M$ sur six ans, c’est un peu moins de 23 M$ par année : 22.9 M$ par saison. Et c’est assez proche de l’offre de 70 M$ sur trois ans – avec options de sortie – qu’il devrait signer (avec les Mets?) éventuellement.

Mais rappelez-vous que dans les derniers jours, on a beaucoup parlé de structure du contrat. Ça veut dire que Boras veut sûrement plus d’argent au début de l’entente pour s’assurer que son client, s’il devient agent libre dans un an, touche plus que 22.9 M$ d’ici là.

Et présentement, c’est ça, le problème.

Est-ce que les Mets (parce que c’est le club qui risque le plus de signer le joueur de premier but) donneront à Boras ce qu’il veut? On peut penser que oui… même si le club s’est organisé pour pouvoir, au besoin, commencer la saison 2025 sans l’ours polaire.

Tags:

Jim Bowden, Pete Alonso, Scott Boras

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