Même si on s’y attendait, la nouvelle du collègue Charles-Alexis Brisebois ce matin (mardi) à savoir que Vladimir Guerrero Jr. n’était pas parvenu à conclure une entente à long terme avec les Blue Jays de Toronto a jeté une douche d’eau froide sur la tête des partisans de la formation canadienne.
Et disons que les propos du directeur général Ross Atkins et du président Mark Shapiro n’aideront en rien à reconstruire la confiance des fans envers l’état-major torontois.
En effet, quelques minutes après que Vladdy se soit exprimé devant les journalistes, Atkins a pris la parole pour y aller de sa diarrhée verbale habituelle.
Je suis évidemment très déçu. Nous avons travaillé très dur. La motivation est toujours là. C’aurait été un contrat record pour les Blue Jays. Il aurait été l’un des joueurs les mieux payés du baseball.
Si la motivation avait réellement été là, un accord aurait été conclu Ross. Parce que les deux parties n’étaient même pas proches, peu importe ce qu’essaie de nous faire croire le DG.
Cela dépend simplement de la façon dont vous définissez « proche ». C’est un mot trop grand pour en parler spécifiquement et je ne suis pas à l’aise de parler de chiffres.
De son côté, Mark Shapiro n’a pas été plus éloquent alors qu’il s’est lui aussi entretenu avec les médias depuis Dunedin, en Floride, nous confirmant une fois de plus que son état-major n’était vraiment pas près du but.
Il n’y a rien de proche ou pas proche. Il y a ce qui est fait ou pas fait. Nous avons profondément apprécié le joueur, et nous sommes même allés au-delà de notre valeur parce que nous l’aimons tellement de lui et voulions l’avoir ici.
Une très belle mascarade.
Shapiro et Guerrero Jr. risquent donc de quitter Toronto tous en même temps, puisque leur contrat respectif se termine au terme de la campagne 2025. Le contrat d’Atkins se termine dans deux ans et il n’y a ABSOLUMENT rien qui peut justifier le retour des deux dirigeants.