Une garde partagée peut être très difficile pour les joueurs
Publié le 15 décembre 2021 par Raphael Simard
Depuis quelques années, une garde partagée entre Tampa Bay et Montréal est une option de plus en plausible. En effet, les Rays ne sont pas l’équipe la plus riche du circuit, Saint-Pétersbourg représente un problème et une garde partagée à Montréal pourrait être une solution à court terme pour tout le monde.
Si sur papier, l’option semble alléchante, ce n’est pas nécessairement le cas pour les joueurs, qui subiront cette garde.
Parlez-en à Brad Wilkerson, qui, en 2003, faisait partie des Expos, qui jouaient à Montréal et à San Juan, à Porto Rico.
Je suis biaisé, car je souhaite le retour des Expos, mais je ne vais pas mentir, dans la perspective d’un joueur, c’est très difficile. Il y a les différents endroits où rester, le fait d’habiter à l’hôtel, mais aussi le voyagement…
Brad Wilkerson
C’est difficile pour le corps d’être trimballé autant. C’est comme ça que je le vois, même si j’espère voir le baseball revenir à Montréal, je dois admettre que c’est difficile physiquement et mentalement.
Brad Wilkerson
Il sera intéressant de voir si ce projet aura lieu finalement, car au cours des derniers jours, le dossier a pris beaucoup d’ampleur.
C’est vrai que San Juan est un peu plus au sud que Tampa Bay et que le voyage entre la Floride et le Québec serait moins long, mais reste que les joueurs voyageraient beaucoup. Et ce n’est pas forcément l’idéal dans une course aux séries.
D’ailleurs, ce fut le cas en 2003 : les Expos étaient dans une chaude lutte en séries et ils voyageaient beaucoup (trop).
Wilkerson a tout de même très hâte que l’équipe de baseball montréalaise revienne dans la MLB.
J’ai toujours dit que Montréal était une ville magnifique et c’est un endroit où on aime le baseball. Avec la grève de 1994 et tout, il n’a jamais été possible de s’en remettre complètement, mais je crois que Montréal est sur le chemin du retour présentement. J’espère que l’équipe reviendra bientôt.
Brad Wilkerson
Il n’est pas le seul à penser cela.

Raphael Simard
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