Hier, Kobe Bryant a perdu la vie. Accompagné de sa fille et de sept autres passagers, il a vu son hélicoptère s’écraser.
On parle beaucoup (avec raison) du duo père-fille, mais il ne faut pas oublier les sept autres passagers. Parmi eux, on compte John Altobelli, qui est un entraîneur de baseball au niveau collégial pour le Orange Coast College.
Lors de l’été 2012, dans la Cape Cod League (une ligue qui sert à garder les universitaires en forme), Jeff McNeil et Aaron Judge ont joué pour les Whitecaps de Brewster. Sous les ordres de Altobelli, c’est là que McNeil a retrouvé la motivation pour continuer à jouer puisqu’il a vu Altobelli croire en lui et le pousser.
« Il a pris une chance avec moi. Grâce à lui, j’ai été repêché, » a-t-il déclaré par rapport à une époque où sa carrière n’allait nulle part.
Il est aussi important de noter que J.J. Altobelli, un recruteur de l’organisation des Red Sox, a perdu ses deux parents et sa soeur dans l’accident puisque sa mère était là aussi. Voilà donc plusieurs membres de la grande famille du baseball qui sont affectés par cet hélicoptère qui n’a jamais fini son trajet.
Quel triste accident…
Des ressemblances avec le Doc
Le cas de Kobe Bryant comporte plusieurs ressemblances avec le cas de Roy Halladay. Évidemment, le Doc n’a pas eu le même impact sur son sport que Bryant, mais il y avait des similitudes entre les deux hommes.
Outre le fait que les deux sont décédés dans des conditions similaires, il faut considérer le fait que les deux étaient des pères d’une famille nucléaire pour qui la famille était importante. Ils avaient des enfants qui excellaient dans le sport et ils entreront tous les deux au Temple à titre posthume.
Mais surtout, les deux quadragénaires étaient des machines d’entraînement. Même lors des saisons mortes, les deux tiraient une grande fierté dans le fait d’être le joueur le mieux entraîné de l’équipe. Tôt le matin, il était possible de trouver les deux dans le gym afin de suer.
Voilà une des raisons qui expliquent pourquoi les deux sont reconnus comme des grands joueurs.
Respect, messieurs.
