Hier, les Blue Jays de Toronto ont pris de court un peu tout le monde. Pas que ça ait un grand impact, dans le sens que le joueur a été plus absent que présent dans les deux dernières années, mais peu de gens s’attendaient à cette nouvelle — d’accord, peut-être un peu moins depuis le 5 décembre. Troy Tulowitzki a été libéré et est devenu agent libre.
Cette décision veut dire une chose : les Jays font place à la jeunesse. On ne se le cachera pas, ça pousse pas mal à cette position. Mais ce qui retient mon attention, c’est ceci.
L’agent de Troy Tulowitzki a indiqué que son client était prêt à changer de position pour sa prochaine équipe. Attendez, quoi? Celui-là même qui avait menacé les Blue Jays de repartir chez lui s’il n’avait pas le poste d’arrêt-court partant en 2019?
Eh bien oui! Il semblerait que Tulo ait changé d’avis… ou du moins, essaie. L’homme de 34 ans n’a jamais joué à une autre position que celle d’arrêt-court dans sa carrière, bien qu’il avait montré une certaine ouverture à partir de sa position naturelle dans le passé.
Paul Cohen, l’agent de Tulo, a expliqué que son client aimerait rejoindre une équipe gagnante (qui ne le veut pas?), mais qu’il aimerait aussi revenir à la maison dans La Baie. On pense donc aux Giants et aux A’s automatiquement. Dans le premier cas, l’arrêt-court ferait partie d’une équipe en reconstruction. Dans le deuxième, il joindrait les rangs d’une formation qui a créé la surprise en 2018 et qui ont un besoin criant… au 2e but, car Jed Lowrie ne devrait pas être de retour.
Peu importe où le joueur se retrouvera, il devra faire ses preuves. Il n’a pas joué dans les Majeures depuis juillet 2017. Le fait qu’il se montre ouvert à changer de position, ce qu’il ne voulait pas faire à Toronto, lui donne certainement quelques chances en plus.
Tulo a peut-être réalisé qu’il devait faire preuve d’humilité dans sa situation, mais clairement, il est prêt à tout pour les autres… sauf pour Toronto.
De toute façon, le joueur n’avait plus vraiment d’impact dans l’équipe, et ce, même au niveau du leadership.
Source : The Score