En cette journée commémorant la mémoire de l’illustre Jackie Robinson, les jeunes afro-américains sont, une fois de plus, à la recherche d’un modèle inspirant.
Depuis plusieurs années, ils ont pu compter sur les prouesses de joueurs tels C.C. Sabathia, Curtis Granderson et Adam Jones afin de les guider vers un but à atteindre, mais en raison de la retraite des deux premiers et de l’exode vers le Japon du troisième, ils doivent se tourner vers un nouvel athlète.
Tim Anderson, joueur d’arrêt-court des White Sox de Chicago, semble celui tout désigné pour assurer ce rôle.
Doté d’une forte personnalité, Anderson a tout ce qu’il faut pour devenir une source d’inspiration comme l’a été Jackie Robinson avant lui.
Bien entendu, Robinson a parcouru un chemin plus sinueux que celui d’Anderson afin d’atteindre les Majeures, mais ce dernier peut tout de même prêcher par l’exemple, et à son tour, inspirer les jeunes à persévérer dans l’atteinte de leurs rêves.
Il veut laisser sa propre trace
Anderson, 26 ans, est le nouveau porte-parole de la communauté afro-américaine liée au baseball majeur. Il ne voit pas son rôle comme une responsabilité, mais comme un état de grande fierté.
En ce 15 avril, Anderson et ses coéquipiers des White Sox devaient être à Kansas City afin d’y disputer un match face aux Royals. Il avait prévu les amener visiter le musée dédié à l’histoire de la ligue des joueurs de couleur (Negro Leagues Baseball Museum).
En lieu et place de cette visite, Anderson attend patiemment le retour du baseball à Phoenix, en compagnie de sa femme et de leurs deux enfants.
Il espère que la situation qui prévaut actuellement dans son sport saura améliorer la relation qui existe entre les joueurs et les partisans et puisse tisser des liens plus étroits avec les générations à venir.
Tim Anderson veut être reconnu comme quelqu’un doté d’une énergie positive et contagieuse sur le terrain comme à l’extérieur.
Souhaitons-lui la meilleure des chances et qu’il soit en mesure de marcher dans les traces du grand Jackie Robinson.
