Scott Boras se fout des commentaires négatifs à son endroit

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Charles-Alexis Brisebois

Publié le 8 juillet 2024 à 20h30

Si tu travailles bien, les gens vont te détester, mais tes clients vont t’aimer.

Cette phrase-là, c’est une phrase que Scott Boras s’est fait dire en début de carrière, il y a plus de 40 ans. Un mentor tenait à lui rappeler que le métier d’agent n’est pas facile.

Et clairement, elle s’applique à Boras.

L’agent est reconnu comme un gars qui fait tout pour faire de l’argent. Il se fout de la loyauté de ses clients envers leur équipe et il se fout de la façon dont il est perçu : il veut le meilleur contrat possible pour ses joueurs.

Les équipes n’aiment pas négocier avec lui. Les autres agents aiment qu’il soit le visage des agents qui sont voraces, mais ils ne l’aiment pas. Les fans ne l’aiment pas.

Mais ses clients, en majorité, l’aiment.

Et Boras aime ce qu’il fait, lui. C’est ce qui fait en sorte que même s’il a 71 ans et qu’il n’a pas besoin d’argent, il n’est pas exactement sur le point d’arrêter ce qu’il fait. C’est ce que rapporte Bill Shaikin dans un papier sur l’agent.

Boras regarde beaucoup de baseball dans sa vie de tous les jours et personne, dans sa garde rapprochée, ne lui parle d’arrêter. Tout le monde sait qu’il va arrêter quand il sera prêt.

Même s’il a un plan de succession prêt pour son entreprise, il veut continuer. Il s’enligne pour signer le plus gros contrat de sa carrière cet hiver – Juan Soto – et il aura plein de clients qui auront besoin d’une entente.

Il se garde en forme, ce qui veut dire qu’il ne voit pas tout ça comme une montagne. Il va se faire plaisir en signant des gros contrats et en négociant de gros contrats.

Et il se fout des commentaires négatifs qui en découleront.

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