Après une brillante carrière de 14 saisons dans le baseball majeur, dont quatre dans l’uniforme des Blue Jays de Toronto, le receveur Russell Martin a fait son entrée au Temple de la renommée du baseball canadien.
La cérémonie avait lieu hier en présence de nombreux admirateurs de celui qui a pris sa retraite après la saison 2019.
Le Temple de la renommée du baseball canadien, situé en Ontario, procède à chaque année à l’intronisation d’anciens joueurs, gérants ou dirigeants qui ont fait leurs marques dans le monde du baseball.
Ce n’était qu’une question de temps avant que Martin y trouve sa place, lui qui a participé à quatre Matchs des étoiles, en plus de remporter un Gant doré et un Bâton d’argent en 2007, dans l’uniforme des Dodgers de Los Angeles, équipe avec laquelle le numéro 55 a fait ses débuts en 2006, à l’âge de 23 ans. C’est avec cette même équipe qu’il a pris sa retraite 14 ans plus tard.
En 2015, Martin prenait le chemin de Toronto afin d’évoluer pour la seule équipe canadienne, les Blue Jays. À ses débuts chez les Jays, il a représenté l’équipe au Match des étoiles qui avait lieu, cette année-là, à Cincinnati, en Ohio.
Véritable guerrier, il était déjà considéré à l’époque comme étant le meilleur receveur d’origine canadienne. Son intronisation, hier, confirme ce titre et à juste raison.
Dommage que Martin ait fait ses débuts dans les grandes ligues deux saisons après le départ des Expos en direction de Washington, car il aurait été vraiment génial de le voir porter les couleurs de Nos Amours.
Russell Martin a tiré sa révérence en montrant des statistiques impressionnantes pour un joueur évoluant à la position de receveur. Sa moyenne cumulative de .248, ses 191 coups de circuit, jumelés à 771 points produits, ont de quoi le rendre fier.
Rappelons que le natif de East York, en Ontario, a aussi joué pour les Yankees de New York et les Pirates de Pittsburgh.
À Toronto, il a rendu de fiers services aux Blue Jays, eux qui pouvaient compter sur un receveur fiable et dynamique. En compagnie de José Bautista et d’Edwin Encarnacion, il a permis aux partisans des Jays de renouer avec les séries éliminatoires après une disette de 22 saisons. Sa présence dans la Ville-Reine a redéfini de nouveaux standards, se rapprochant des performances des équipes championnes du début des années 90.
Même s’il a vu le jour en Ontario, Martin a grandi au Québec et il représente, encore aujourd’hui, une fierté pour les amateurs de baseball de la Belle province. Son intronisation d’hier marque une nouvelle étape soulignant la brillante carrière de celui qui est maintenant âgé de 41 ans.
Hier, en plus de Martin, les dirigeants du Temple de la renommée du baseball canadien ont aussi souligné la contribution de Jimmy Key, un ancien lanceur gaucher des Jays, qui a évolué à Toronto entre 1984 et 1992. Key a participé à cinq Matchs des étoiles dans l’uniforme des Blue Jays, des Yankees et des Orioles.
Le Temple canadien compte aussi plusieurs anciens des Expos comme Larry Walker, Felipe Alou, Pedro Martinez, André Dawson, Gary Carter, Tim Raines, pour ne nommer que ceux-là. Notons aussi la présence des Québécois Claude Raymond, Ron Piché ainsi que Denis Boucher.
Dans le cadre de sa productive carrière, Martin a aussi représenté son pays en participant à la Classique mondiale de baseball, en 2009.
- Victoire de 5-0 des Blue Jays hier.
- Voler le marbre, c’est toujours spectaculaire.
- Yoshinobu Yamamoto pourrait prendre le chemin de la liste des blessés.
- Une longue absence à prévoir pour Kris Bryant.
- Quand sera-t-il de retour, lui?