Le 28 novembre 2014, Alex Anthopoulos a conclu un traité avec Billy Beane, dans le but d’amener Josh Donaldson au sein des Blue Jays de Toronto. Aussitôt, JD est devenu un rouage important sur l’échiquier des Jays avec son aplomb, sa défensive et ses qualités de leadership. À l’une des extrémités du diamant, il a offert une multitude de jeux spectaculaires, en pinçant des coureurs au premier avec son bras puissant, qui a perdu un brin de vélocité l’été dernier.
Toutefois, sans son buddy Anthopoulos, la relation avec la direction s’est modifiée de façon négative et Bringer a quitté vers Cleveland le coeur gros. Disons que cette transaction a été très médiatisée pour les mauvaises raisons… Un mariage qui s’est terminée dans le tumulte.
Avec les Indians de Wild Thing, il s’est un tantinet retrouvé, en offrant du baseball inspiré pendant le dernier droit de la campagne. En séries, tout le groupe s’est effondré tel un château de cartes édifié par ma puce de six ans. Depuis ce temps, on est en mode réflexion chez les Indians.
Une reconstruction ne semble pas écartée et Edwin Encarnacion n’est certes pas un intouchable, surtout avec la bonne valeur qu’il a en ce moment. Parfois, un directeur général se doit d’être créatif et bouger un pion au moment opportun, ce que n’a pas fait Ross Atkins avec Josh Donaldson.
Cela dit, maintenant, on retrouve Donaldson parmi les agents libres en quête d’un gros contrat. C’est drôle puisque de retrouver Donaldson sur le marché au même moment que Bryce Harper et Manny Machado devait être BIG, mais ce n’est plus le cas à la suite d’une année ardue de Donny.
Sortons le calcul mathématique simple 1 + 1… Anthopoulos, qui n’a jamais caché son béguin pour Josh Donaldson, propose une jeune équipe remplie de potentiel, qui s’est classée pour la danse automnale de 2018. Cette bande de jeunots a besoin d’un joueur de troisième coussin pour remplir celui-ci, donc JD se doit de figurer dans les plans de l’organisation.
Avec un Freddie Freeman sur un bout et Josh Donaldson sur l’autre, ça fermerait parfaitement les extrémités. Anthopoulos n’est pas fou, il est conscient que son ancien cheval demeure un joueur d’impact s’il est en pleine santé, ce qui semble être le cas actuellement. Cette fameuse blessure au mollet n’est toutefois toujours pas loin…
Bref, n’écartez surtout pas un deuxième mariage entre Antho et Donaldson. Ces deux-là s’aiment beaucoup et pourraient se réunir une seconde fois.