Royals : l’attaque est une catastrophe

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Maxime Trudeau

Publié le 30 juin 2025 à 18h30

Les Royals de Kansas City connaissent une saison bien en deçà des attentes. Après tout, en 2024, ils ont fait un beau parcours en éliminatoires et tout était permis pour 2025, surtout avec l’émergence de Bobby Witt Jr.

Or voilà, nous en sommes à la mi-saison et les Royals sont au quatrième rang de leur division, à 13,5 matchs du sommet. Ils sont, de plus, à 4,5 matchs de la dernière position donnant accès aux séries et ils ont six clubs à rattraper pour y arriver. 

Évidemment, plusieurs aspects du jeu ne tournent pas rond pour justifier les déboires de l’équipe. Cependant, la première chose qui saute aux yeux quand vient le temps d’analyser la situation est la piètre performance de l’attaque jusqu’à présent. En ce sens, il est à se demander si le temps est venu d’entamer les procédures de divorce avec Alec Zumwalt, l’entraîneur des frappeurs de l’équipe.

Les chiffres ne mentent pas

La formation du Missouri est bonne dernière pour la moyenne de points marqués cette saison, avec 3,3 points par match. Sur 84 rencontres, elle a été blanchie à 10 reprises, ce qui est bon pour le dernier rang de la ligue. Elle n’a aussi inscrit que trois points au moins lors de 52 de ces 84 rencontres. Mince consolation, les Rockies du Colorado font pire qu’eux à ce chapitre! Pour en ajouter une couche, l’attaque est particulièrement mauvaise à domicile.

Au-delà de tout ça, les frappeurs des Royals font dur à regarder. Ils ne se rendent pas assez souvent sur les coussins par but sur balles, car ils vont trop souvent à la pêche sur leurs lancers. Ils ne frappent pas en puissance et sont notamment trop patients sur le premier lancer. 

Les Royals sont un club de petit marché et, considérant cela, ils n’iront pas signé de puissants cogneurs lors de la saison morte. Il n’y iront pas, non plus, d’échanges spectaculaires pour acquérir un puissant frappeur contre des espoirs. D’où justement l’idée de s’assurer de bien développer les joueurs dans l’effectif et assurer leur progression. C’est là que le bât blesse quant à Zumwalt.

Rien pour aider sa cause, de l’autre côté du spectre, l’entraîneur des lanceurs, Brian Sweeney, fait un travail colossal avec ses ouailles. Non seulement les vétérans acquis sur le marché des agents libres performent, comme en témoigne la nomination de Seth Lugo au Cy Young l’an dernier, mais les jeunes lanceurs développés par l’organisation, soit les Ragans, Bubic et Cameron, donnent de grosses manches à leurs coéquipiers.

Oui, mais…

D’un point de vue personnel, je déteste les gens qui cherchent toujours à blâmer les entraîneurs pour les déboires collectifs. Les joueurs ont leurs parts de responsabilités aussi. Ceci dit, parfois, il est vrai qu’un nouveau discours, une nouvelle approche, peut faire du bien.

Zumwalt est en poste depuis 2022, soit avant la nomination du gérant Matt Quatraro. Ce n’est donc pas l’entraîneur qui a nommé son coach des frappeurs. Peut-être là est l’excuse parfaite pour justifier son départ.

  • Bo Bichette a mal au genou.
  • Que feront les Orioles à la date limite?
  • Ozzie Albies est-il sur son départ?
  • Le dossier est complexe.
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Alec Zumwalt, Royals de Kansas City

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