Même si Robbie Ray, qui saura ce soir s’il a gagné le Cy Young dans l’Américaine, est un lanceur très convoité, on entend bien peu de rumeurs à son égard. On se doute que plusieurs clubs appellent, mais on ne sait pas trop quoi en retirer.
Ce qu’on sait, c’est que les Angels pourraient finalement ne pas le signer après avoir été dans les rumeurs en début de mois. Pourquoi? Parce que selon Ken Rosenthal, les Angels aimeraient mettre la main sur des lanceurs moins coûteux. Sérieux?
Il pourrait donc ne pas être dans la mire d’Anaheim, ce qui ferait un club de moins dans la course à ses services en vue des prochains mois.
Combien de clubs y a-t-il dans la course? En théorie, tout le monde a besoin d’un bon lanceur, mais ce n’est pas tout le monde qui sera prêt à mettre le prix.
Parce que le prix, qu’on ne connait pas, pourrait être plus élevé qu’on ne le pensait.
Selon ce qu’on peut lire dans cet article du New York Post, le lanceur qui a passé la dernière saison et demie à Toronto aimerait avoir un contrat de six ans.
Est-ce qu’il l’obtiendra? Je ne sais pas. Pour ça, il faudra qu’il y ait surenchère en masse pour faire monter le prix jusqu’au point où il aurait ce qu’il voudrait. En parlant du prix, ça devrait aller au moins à 20 M$ par année, n’est-ce pas?
Cela confirme un peu mes craintes, soit celles du trop gros contrat. Après tout, Ray a toujours été un lanceur dans la moyenne avant de devenir extraordinaire cette année.
Pourra-t-il maintenir le rythme pendant six ans? Pourra-t-il le faire loin de Pete Walker, l’entraîneur des lanceurs des Blue Jays qui lui a donné une deuxième vie? Je ne sais pas.
Évidemment, on peut comprendre le lanceur d’avoir de telles demandes, mais je ne sais pas si un club voudra lui offrir. Il aura un beau contrat, mais je ne sais pas si ça ira à six ans pour un gars qui n’était pas une valeur sûre avant 2021.