Texte par Mario Côté Jr. collaborateur spontané
Un parcours où une équipe croise le fer coup sur coup avec les Yankees, les Astros et les Dodgers peut sembler éreintant pour plusieurs formations, mais pas pour les Red Sox de Boston.
Les vainqueurs de la Série mondiale ont gagné tous les genres de match en séries éliminatoires. C’est-à-dire, les matchs à haut et à bas pointage, les parties où les releveurs sont utilisés tôt et ceux où ils se doivent de faire résonner le bâton au moment opportun. Ils ont passé au-travers sans trop de difficulté au final.
Gérer les matchs
Alex Cora semble avoir bénéficié de l’expérience acquise la saison dernière alors qu’il était dans l’organisation des Astros de Houston. Rappelons que ceux-ci ont remporté la Série mondiale en 2017. Le gérant portoricain a su appuyer sur les bons boutons avec les joueurs à sa disposition. Lorsqu’il effectuait des changements dans son alignement, ça lui souriait.
Il a uni son équipe afin de créer une grande famille. Certains de ses lanceurs partants ont eu des apparitions en relève et ils se proposaient par la suite à leur coach pour lancer de nouveau le lendemain! Les autres releveurs se sont également levés, eux qui étaient des points d’interrogation. Tout au long des séries, on sentait une chimie au sein de la formation bostonnaise.
Du côté de Dave Roberts, ce fut plus difficile. Fortement critiqué, il n’a pas su faire lever le gâteau. Dommage, puisque depuis le championnat de 2004 des Red Sox, j’adore cet homme.
Les Dodgers avaient toute une profondeur. Malheureusement, celle-ci est venue hanter leur gérant.
Trop, c’est comme pas assez. Avoir un trop grand choix d’options peut s’avérer aussi négatif que de ne pas en avoir assez. Si vous voyez ce que je veux dire. Il avait trop de choix. Cela a fait en sorte que, lors de certains matchs, des frappeurs comme Cody Bellinger (NLCS MVP) et Max Muncy (35 circuits) se retrouvaient sur le banc. On sait que ce n’est pas si simple pour des joueurs réguliers d’avoir un impact en entrant tardivement dans une rencontre. D’ailleurs, certains médias ont avancé que les décisions pourraient venir de plus haut que le gérant à LA. L’organisation semblait miser davantage sur les statistiques avancées… Malgré cela, les Dodgers en entier n’ont pas été à la hauteur. Ils n’étaient pas aussi affamés que les Red Sox.
La saison pas si morte
Je ne crois pas que Manny Machado, soit indispensable à ce club. C’était une excellente prise avant la date limite des échanges, mais il n’a pas impressionné en séries. Par contre, cela ne lui empêchera pas de demander la lune. L’équipe californienne a l’argent nécessaire sans aucun doute, mais elle pourra compter sur Corey Seager qui reviendra au poste d’arrêt-court en 2019. De plus, l’organisation devrait revoir leur recette avec cette deuxième défaite consécutive en grande finale…
Pour Boston, j’ai très hâte de voir s’ils garderont un joueur qui m’a grandement impressionné en Nathan Eovaldi. Quelle performance de sa part malgré la défaite en 18e manche lors du match 3!
MVP
JD Martinez? David Price? Mookie Betts? Qui s’attendait à ce dénouement? Steve Pearce nommé le joueur le plus utile en Série Mondiale. Quelle belle histoire, n’est-ce pas? Un joueur acquis au courant de la saison qui profite de la blessure de Mitch Moreland. En plus de prendre la place au 1er coussin, il occupait le 3e rang du rôle offensif des Red Sox. Bravo!
La logique est respectée
Finalement, les Red Sox de Boston auront été la meilleure équipe du début à la fin. 108 victoires en saison régulière et ils en ont ajouté 11 en séries éliminatoires. Ils sont les champions de 2018.
On a déjà hâte à la saison prochaine. Pourront-ils répéter?
Envie de collaborer avec nous pour un texte? Contacte-nous au [email protected] et ton texte pourrait bien figurer sur notre site.
