Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on a beaucoup parlé de la situation actuelle impliquant les Red Sox de Boston et leur poulain Rafael Devers.
Le téléroman remonte au camp printanier alors qu’on a demandé à Devers de passer du troisième but au poste de frappeur désigné avec l’arrivée d’Alex Bregman au Massachusetts. Cela a causé tout un remous à Boston et maintenant, on semble vivre les relents de cette première situation.
Beaucoup de choses ont été dites des deux côtés du drame, bien que la plupart des discussions ne soient pas venues des protagonistes eux-mêmes. Et voilà qu’on doit ajouter une autre voix au dossier, soit celle de la légende des Bas Rouges, Pedro Martinez.

L’ancien des Expos de Montréal a partagé une série de messages sur les réseaux sociaux hier (mardi) sur la situation entre Devers et son ancienne équipe.
Il faut être Devers pour comprendre Devers. Si vous ne considérez pas le joueur, considérez l’argent que vous lui payez. Devers n’a pas peur de travailler. Devers n’est pas un gars qui parle beaucoup, il montre l’exemple. Lorsque vous entrez dans une organisation, vous signez un accord de confidentialité et cela doit être respecté des deux côtés, soit de l’état-major et du joueur.
C’est un point de vue intéressant.
Si les coéquipiers de Devers voient en Devers une solide éthique de travail, son agacement face à ces changements de position est probablement moins gênant. S’il était perçu comme un joueur qui ne travaille pas, ce serait une autre histoire.
Mais cela ne change en rien le fait que Devers semble être très axé sur sa petite personne et non sur le bien de l’équipe. Avec comme résultat que les Red Sox ont un gros trou au premier coussin avec l’absence de Triston Casas pour le reste de la présente campagne.
Tout cela en raison du manque de leadership de Devers.