Depuis quelques jours, le nom de Pete Alonso revient très souvent à Toronto.
Est-il possible de penser qu’il utilise les Blue Jays pour avoir ce qu’il veut de la part des Mets dans le cadre d’un processus qui est vraiment plus compliqué que prévu? Oui, c’est possible.
Mais même s’il y a des chances que les Blue Jays se fassent utiliser, on s’entend qu’il est logique de voir le club de la Ville-Reine s’intéresser à un gars comme lui. Pourquoi?
Parce qu’il cadre dans ce que le club a besoin.
Dans l’optique où les Blue Jays veulent gagner en 2025 (on peut débattre à savoir si c’est la chose à faire ou pas), ajouter de l’attaque est important. Depuis deux ans (soit depuis que Lourdes Gurriel Jr. et Teoscar Hernandez sont partis), ça fait grandement défaut en ville.
Comme Brandon Wile le souligne, l’an passé, seuls quatre équipes ont frappé moins de circuits que les Blue Jays… qui évoluent dans un stade qui favorisent les frappeurs.
Ajouter Anthony Santander (105 circuits depuis trois ans, donc 35 par saison en moyenne) aide, mais ajouter Pete Alonso (120 circuits depuis trois ans, soit 40 par année en moyenne) aiderait encore plus.
Il n’y a aucun doute là-dessus.
Parce que si ce n’est pas lui, qui est réalistement une option pour les Blue Jays en ce moment pour ajouter de l’attaque en termes de longues balles? Personne n’est à son niveau ET est disponible.
On imagine que Juan Soto adorerait compter sur l’ours polaire pour le protéger dans l’alignement et que c’est la même chose pour Vladimir Guerrero Jr. – qui doit aimer les rumeurs de Pete Alonso à Toronto pour l’effet que cela aurait sur l’attaque du club.