Anthony Rendon ou Bryce Harper? On m’a posé cette question-là cette semaine via Facebook. Le type de question que j’attends de nos lecteurs. J’aime ça. Enfin bref, ma réponse, sans équivoque : Bryce Harper. Pourquoi, Rendon est plus régulier dans la boîte? Oui, mais Harper a une aura, une prestance et il intimide les artilleurs adverses, ce que n’a pas Rendon (que j’adore, en passant). Ça demeure mon opinion, qui est aussi bonne que la vôtre.
Assez jasé de Bryce Harper, jasons des demandes salariales de monsieur Rendon, que j’aime beaucoup j’vous rappelle. Vouloir un salaire similaire à Jose Altuve, c’est exagéré un tantinet. Sans pénétrer les détails de toutes les statistiques toutes plus séduisantes les unes que les autres, Altuve fait partie d’un groupe sélect, et Rendon du groupe de « bon » joueur. Une différence grandiose à mes yeux.
Combien de titres de MVP pour Rendon? Combien de Série mondiale pour Rendon? Vous êtes en mesure d’y répondre sans mon aide.
L’an prochain, le joueur de troisième coussin des Nats testera à son tour le marché, et ses demandes sont de sept ans pour 163,5 millions de dollars. Fou. Très fou. Continuons sur ma lancée au préalable : combien de joutes des étoiles pour Rendon? Aucune. Combien de Gants dorés? Aucun. Combien de Bâtons d’argent? Un seul. Calme toé le Rendon, mon Anthony.
J’suis conscient qu’il a connu LA saison de sa carrière à l’âge de 28 ans avec des statistiques monstrueuses : une ligne de frappe de 308/.374/.535, avec 24 circuits, 92 points produits, 88 points marqués et un total impressionnant de 44 doubles. C’est wow. C’est reluisant, mais se n’est pas un Jose Altuve. Point. Mais la mauvaise nouvelle dans tout ça… C’est que Scott Boras est le représentant d’Anthony Rendon, donc Mike Rizzo, même s’il a stipulé que Rendon est une priorité, devra sortir les gros chèques.
En 2019, Rendon empochera un salaire de 17.6 millions de dollars… c’est beaucoup. En 2020 et les saisons suivantes, touchera-t-il un salaire astronomique de 23 ou 24 millions de dollars? Ce sera une catastrophe. Mais comme dirait l’autre, à suivre!
