Portrait 2025 : Guardians de Cleveland

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Félix Forget

Publié le 12 mars 2025 à 12h30

Avec la saison 2025 du baseball majeur qui est à nos portes, il est temps de mettre la table pour les prochains mois. Et quoi de mieux pour y arriver que de décortiquer la saison morte de chaque formation?

Au menu aujourd’hui : les Guardians de Cleveland.

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Saison 2024

Après une année 2023 difficile, le départ de Terry Francona l’hiver dernier laissait croire que les Guardians allaient possiblement continuer de piquer du nez en 2024. Cela dit, le club est revenu à ses habitudes sous la tutelle de Stephen Vogt, remportant une centrale de l’Américaine étonnamment compétitive. Forts de leurs 92 victoires, les Guardians se sont mérités la deuxième tête de série dans l’Américaine.

Et ils l’ont fait à leur image : en jouant de la petite balle de grande qualité et misant sur un enclos de releveurs époustouflant.

Après avoir obtenu un laissez-passer en première ronde, les Guardians ont pris la mesure des Tigers en Série de division… mais ils n’ont pas su venir à bout des Yankees en Série de championnat.

Juan Soto a mis fin à la saison des Guardians avec ce monstrueux circuit.

Ajouts et départs

Les Guardians n’ont pas l’habitude de dépenser sur le marché de l’autonomie, et cet hiver encore, ça a été un hiver tranquille à Cleveland. Cela dit, le club a tout de même fait une belle prise en rapatriant Carlos Santana.

Malgré ses 38 ans (et bientôt 39), il est encore un joueur fort efficace.

Sinon, on parle davantage de prises mineures : John Means s’est amené comme projet dans la rotation tandis que Paul Sewald et Jakob Junis vont amener de la profondeur dans l’enclos.

Le club a aussi mis la main sur Luis L. Ortiz dans une transaction avec les Pirates. On parle d’un jeune partant dont les Guardians tenteront de relancer la carrière.

Cela dit, au niveau des départs, on en note quelques-uns à Cleveland. Josh Naylor, un morceau important du noyau des dernières années, a été envoyé aux Diamondbacks, tandis qu’Andres Gimenez et Nick Sandlin ont pris le chemin de Toronto.

Eli Morgan, un autre bon releveur du club dans les dernières années, a été envoyé aux Cubs.

En termes de joueurs autonomes qui ont quitté, Matthew Boyd a rejoint les Cubs, tandis qu’Alex Cobb s’est entendu avec les Tigers.

Shane Bieber, qui était libre comme l’air, a décidé de revenir à Cleveland, lui. Même chose pour Austin Hedges.

Forces et faiblesses

La plus grosse force des Guardians en vue de 2025 est sans contredit l’enclos de releveurs du club. Emmanuel Clase est probablement le meilleur releveur du sport, et derrière lui, Cade Smith et Hunter Gaddis sont aussi parmi l’élite.

C’est un trio que personne ne veut affronter.

Et comme si ce n’était pas assez, Tim Herrin (qui a aussi dominé en 2024) et Paul Sewald sont deux autres bons bras dans l’enclos. Ce sera difficile de remonter un déficit face aux Guardians.

L’alignement de frappeurs, lui, est davantage un point d’interrogation. Avec Josh Naylor et Andres Gimenez qui ont quitté ainsi que David Fry qui ratera une bonne partie de la saison (et qui ne pourra qu’être un frappeur désigné à son retour), marquer des points pourrait être plus difficile à Cleveland.

Jose Ramirez aura une tonne de pression, et il aura besoin que des jeunes comme Kyle Manzardo, Bo Naylor et Brayan Rocchio se lèvent. Steven Kwan, Carlos Santana et Lane Thomas sont de bons acteurs de soutien, mais il manque de punch offensif.

La rotation est aussi un point d’interrogation en ville. Tanner Bibee est un solide partant, mais derrière lui, on aura vraiment besoin que Gavin Williams, Ben Lively, Luis L. Ortiz et Triston McKenzie lancent de grosses manches.

Shane Bieber et John Means pourraient aussi revenir aider durant l’été.

Attentes en vue de la saison 2025

À Cleveland, l’objectif est probablement de gagner la division à nouveau. Cela dit, avec les Tigers, les Twins et les Royals qui risquent d’être compétitifs cette saison, la tâche pourrait être ardue pour les Guardians.

L’an dernier, les gars ont embarqué dans le plan de Stephen Vogt, et ça a rapporté. L’objectif, maintenant, ce sera de trouver le moyen d’éviter de stagner même après avoir vu autant de talent quitter Cleveland.

Mais dans tous les cas, après une saison de 92 victoires, ne pas se qualifier en séries serait un coup dur pour les Guardians, surtout avec le meilleur enclos de releveurs des Majeures.

Tant que l’attaque et la rotation en font juste assez, la relève devrait être capable de gagner des matchs à elle seule. Et c’est peut-être avec cette stratégie-là que les Guardians pourront être de retour en séries cette saison.

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