Phillies : j’y ai cru

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Dany Caron

Publié le 7 novembre 2022 à 15h00

Quand je repense à cette saison, un seul mot me vient en tête : « WOW! ». Il fallait bien que « mes » Phillies connaissent un succès complètement inattendu pour que je refasse une apparition sur Passion MLB. Au début de la campagne 2022, je souhaitais une participation aux séries de fin de saison pour mon club. Avec les ajouts de Kyle Schwarber et Nick Castellanos ainsi qu’une légère modification au bullpen, j’étais convaincu que l’équipe avait ce qu’il fallait pour jouer du baseball d’automne.

Par contre, Joe Girardi semblait incapable de gérer un match et cela a mené à son renvoi en juillet et un certain Canadien a pris les rênes du dugout et de brillante façon. Rob Thomson a conduit les Phillies de main de maître tout au long de la saison pour permettre aux Phillies de goûter aux séries pour la première fois depuis 2011. Ouf! Ça faisait longtemps!

Qui aurait cru qu’un club qui avait une fiche de 22-29 sous Girardi allait compléter la saison avec une fiche de 65-46 avec un certain Bryce Harper qui a raté plusieurs rencontres en raison de blessure et qui, au final, a joué le reste de la saison sans jouer en défensive.

Par la porte d’en arrière

Plusieurs diront que le nouveau système de séries du baseball majeur aura permis aux Phillies de jouer du baseball en octobre et je ne peux qu’être d’accord. Par contre, Philly n’a pas perdu de temps à démontrer que le club avait sa place en disposant rapidement de la bande à Albert Pujols, à Saint-Louis de surcroît!

Sont venus ensuite une équipe complètement folle en les Braves d’Atlanta. Je ne suis pas fan de ceux-ci pour d’évidentes raisons, mais l’alignement de ce club fait peur : Acuna Jr., Swanson, Harris, Riley et j’en passe. Tout de même, les Phillies ont eu besoin de quatre parties pour envoyer les champions de 2021 en vacances. À partir de ce moment, j’ai compris que Philly était en mission. Philly était magique!

Les Padres de San Diego ont été les suivants à goûter à la médecine de l’équipe cendrillon des séries 2022. Malgré un bullpen incroyable, un alignement offensif pas piqué des vers et surtout après avoir éliminé les Dodgers, les Padres n’ont pas fait le poids, s’inclinant eux aussi en cinq parties.

Ces satanés Astros…

The rest is history. Les favoris dans l’Américaine se sont amenés en finale et, encore une fois, ils étaient prêts. Bien que je ne suis absolument pas un fan de cette équipe, et des cinq joueurs qui ont été de l’édition 2017 des Astros (vous vous souvenez, ceux qui ont délibérément triché et qui ont encore le droit de fouler le terrain), il faut avouer que c’était toute une machine de baseball. Altuve, Bregman, Gurriel, Tucker et un certain Pena… Et ça, c’est sans parler du staff de lanceurs qui ont complètement muselé l’alignement des Phillies. Ç’aura pris six parties pour mettre la main sur le prestigieux trophée.

Cette défaite m’a laissé un goût amer pour quelques raisons. Entre autres, les insuccès au bâton, les performances ordinaires d’Aaron Nola, le fait que les Phillies n’ont pas joué le small ball, ou encore la décision de Thomson de retirer Zack Wheeler qui avait que 70 lancers dans le match #6… on connait la suite avec le coup de canon d’Alvarez!

Qui plus est, c’est encore pire quand c’est contre les Astros, qui pour moi, restent des tricheurs. Oui, les « artisans » derrière tout cela ont été punis. Le club a dû payer des dollars et perdre des choix au repêchage et cinq ans plus tard, ils sont champions. Bravo! C’est mérité en ce sens.

Mais qu’Altuve, Bregman & Gurriel puissent encore jouer au baseball sans avoir été punis, j’ai bien de la misère à accepter cela! Par contre, je pourrai dire que j’ai vu Jeremy Pena être hallucinant. J’ai aussi vu Verlander, Valdez et Javier sur le monticule et ils ont été fumants. Les Astros étaient les plus forts. Les Astros ont gagné!

À Philly maintenant, les gars sont fiers. Ils ont fait du chemin et personne ne les voyait là. Ils s’y sont rendus. J’en suis fier. Il ne reste qu’à signer un partant de qualité pour venir épauler Wheeler, Nola et Suarez, revamper encore une fois l’enclos des releveurs et pourquoi pas laisser aller Jean Segura et sortir le chéquier pour un certain Trea Turner? Dombrowski a du pain sur la planche, mais il sait que ce club peut gagner sous Thomson.

Partisans des Phillies, j’ai un message pour vous : ne pleurez pas car ils ont perdu, mais souriez parce qu’il s’y sont rendus!

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