C’est fait : les Blue Jays ont finalement mis la main sur un frappeur de premier plan. Anthony Santander, que les Blue Jays avaient dans le viseur depuis longtemps, débarque finalement en ville.
Il a signé un contrat de cinq ans (la cinquième année a aidé) évalué à 18.5 M$ par année, donc 92.5 M$ en tout. Il a une option de sortie dans trois ans et s’il la prend, les Blue Jays peuvent bloquer ses plans en ajoutant immédiatement une sixième année au contrat, totalisant 110 M$.
Et forcément, cela change la dynamique en ville.
Dans le champ extérieur, Joey Loperfido vient de se faire mettre de la pression dans la gauche. Il avait un poste de régulier en fin de saison, mais il n’a pas été parfait – loin de là – en fin de campagne, après avoir été acquis des Astros de Houston.
Est-ce que cela veut dire que les Blue Jays vont assurément placer Santander dans la gauche? Non. Après tout, il est aussi possible que le nouveau venu évolue relativement souvent comme frappeur de choix.
Cela ouvrirait la gauche pour Loperfido et d’autres gars, qui ne veulent sans doute pas se faire bloquer le chemin vers les Majeures.
Mais vite de même, j’ai envie de dire que Santander, Daulton Varsho (quand il sera remis de son opération) et George Springer seront les voltigeurs réguliers du club en 2025.
Si Loperfido veut une place, c’est à lui de la gagner. Il est bon défensivement (pas mal meilleur que Santander, en tout cas) et les Blue Jays n’ont présentement pas de gars qui bloque le poste de frappeur de choix.
En plus d’être un frappeur de premier plan qui s’ajoute au club, Santander va forcer les jeunes à se forcer encore plus pour gagner leur place.
D’ailleurs, en parlant de forcer les jeunes à gagner leur place : Pete Alonso est encore en jeu pour les Blue Jays, selon Scott Mitchell, de TSN. C’est à prendre en considération.
Ça rendrait le club un peu plus dangereux, en tout cas.
Mentionnons aussi qu’il y a encore quelques aspects à noter chez les Blue Jays en marge de la signature de Santander, qui est vu comme un gars qui a une bonne présence dans un vestiaire.
1. Santander va coûter un choix de deuxième tour (parce qu’il avait reçu une offre qualificative à la fin de la saison 2024) et 500 000$ en bonis internationaux aux Blue Jays.
Les Blue Jays sont aussi au-dessus du deuxième seuil de la taxe de luxe suite à la signature.
2. Tant qu’à être là, les Blue Jays ne doivent pas arrêter en si bon chemin. Pour (tenter de) gagner, un lanceur de plus et (au moins) un autre bâton doivent être ajoutés à l’alignement du club.
À suivre, donc.
3. Sans que ça ne devienne une transaction parfaite, Andres Gimenez a plus sa place en ville suite à l’arrivée de Santander, qui a des forces très différentes de celles de l’ancien des Guardians sur le terrain.
Mais rien ne justifie celle de Myles Straw, à ce point-ci.
4. La priorité de la saison morte n’a toujours pas été accomplie : convaincre Vladimir Guerrero Jr. de signer un contrat à long terme afin qu’il passe les bonnes saisons de sa carrière au Canada.
Est-ce que cela va se faire? À voir.