« On ne lui mettra pas une muselière » – Farhan Zaidi

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Maxime Lauzier

Publié le 21 octobre 2018 à 8h00

Yasiel Puig dérange. En bien ou en mal, l’exubérance du joueur ne laisse personne de glace. Si pour certains il est divertissant, pour d’autres il est un vrai parjure au sport. Mais pour Farhan Zaidi, c’est un joueur à grand talent qu’il n’a pas l’intention de museler afin d’obtenir son plein potentiel.

Photo : Getty

Un bisou à droite, un bisou à gauche, des bat flips, des langues sorties, des coups de fourches, bref, Yasiel Puig est très expressif que cela en déplaise à certains. On peut même dire sans se tromper qu’il est le P.K. Subban de la MLB. Dois-je vous rappeler que c’est exactement cette exubérance qui a chassé P.K. Subban de la métropole pour diverses raisons? Enfin, je ne suis pas ici pour jaser hockey, mais plutôt baseball.

Le fait que le directeur général de l’équipe embrasse complètement la personnalité de son joueur, je trouve ça beau à voir. Qu’il l’appuie à 100% en le laissant être lui-même, c’est vraiment d’une beauté rare.

Nous ne lui mettrons pas de muselière. Il a besoin d’avoir du plaisir et si c’est ça qui lui permet d’être concentré et dans le bon état mental pour faire ce qu’il doit faire, c’est parfait! – Farhan Zaidi

On ne se le cachera pas, de toute façon, comment pourrait-on le faire, ce Yasiel Puig aime le spotlight comme pas un. C’est d’ailleurs une partie de son fuel. Farhan Zaidi affirme que Puig est une des grosses raisons pour lesquelles les Dodgers mettent à nouveau le pied en Série mondiale. Lorsque l’on regarde dans le rétroviseur, on se rappelle de leur début de saison affreux, mais aussi le caractère dont a fait preuve l’équipe pour faire changer le vent de côté.

Yasiel Puig
Photo : ESPN Body Issue

Du caractère, les Dodgers en ont. Yasiel Puig aussi. Dans toute son exubérance, il amène aussi un point important que l’on oublie trop souvent. Celui d’avoir du plaisir. De par son côté adolescent, il rappelle à son équipe qu’il est important d’avoir du plaisir en faisant ce qu’on fait. Ça brise la tension et ça permet aux joueurs de s’amuser.

N’allez pas croire que c’est toujours rose, toutefois. Comme dans toute famille, ça brasse parfois un peu. Puig n’aime pas toujours ce que les entraîneurs ont à lui dire. D’une certaine façon, Dave Roberts joue un peu le rôle de «mère» auprès de Puig quand il lui rappelle d’écouter les gens, car ils ne veulent que l’aider.

Et jusqu’ici, cette façon de faire s’avère très payante pour les Dodgers. Alors, attendez-vous à d’autres bisous et bat flips lors de la Série mondiale.

Source : Bleacher Report

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