Edwin Encarnacion est un joueur aimé de tous. Une poignée d’entre nous l’ont découvert à ses débuts avec les Reds de Cincinnati en 2005, d’autres en ont fait leur idole lors de ses huit saisons passées avec les Blue Jays de Toronto. Sa camaraderie avec Jose Bautista nous a enchantés. En 2017, Edwin s’en est allé rejoindre les Indians de Cleveland où il n’a pas eu de mal à se faire aimer par les partisans du Chef Wahoo.
Plus tôt dans la semaine, Edwin a fait la Une de l’actualité en se trouvant impliqué dans une transaction à trois équipes, qui l’envoie à Seattle chez les « mystérieux » Mariners. Où Edwin et son perroquet vivront sans doute leurs derniers battements d’ailes.
Un contrat honoré avec brio
À bientôt 36 ans, force est de reconnaitre que le meilleur d’Edwin Encarnacion est déjà derrière lui. Ceci donne un peu plus de bon sens à la transaction réalisée par les Indians qui voient dans un même temps Carlos Santana revenir à la maison.
Edwin a livré la marchandise avec les Indians, frappant pas moins de 70 circuits en deux saisons. Il n’était pas vital comme il l’était à Toronto, mais il était solide. Encarnacion était un joueur d’équipe, mais il n’était pas LE joueur d’équipe comme peuvent l’être Francisco Lindor ou encore Jason Kipnis. Deux joueurs qui semblent être nés avec la chemise des Indians sur le dos.
Edwin a tout donné pour les Indians, parfois quitte à devoir s’arracher sur les sentiers comme il ne l’a probablement jamais fait. Les partisans savent reconnaitre ce genre de choses.
La suite logique des choses
Les années à venir ne sont qu’une suite logique des choses. Edwin entame le chemin habituel du slugger vieillissant, devenant une monnaie d’échange et essayant de se faufiler un chemin parmi les équipes en perdition, celles qui espèrent tirer profit de son expérience et de sa force pour une saison ou deux encore.
Edwin manquera aux fans des Indians comme il a manqué aux partisans des Blue Jays lors de son départ. Mais cela ne veut pas dire qu’il est fini pour autant. Si tout va bien, que ce soit à Seattle ou à Tampa, Edwin circulera encore autour des bases le bras droit en équerre, peut être une trentaine de fois par saison encore, pour le plus grand bonheur de ses nouveaux fans.
Edwin a été une belle surprise pour les Indians, un peu comme un biscuit gratuit. Mais comme tout bon biscuit, on l’apprécie le temps de le consommer et ensuite on passe à autre chose.
Merci pour tout Edwin.
