Normalement, la fin du Super Bowl signifie le retour du baseball

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Charles-Alexis Brisebois

Publié le 14 février 2022 à 8h46

Normalement, quand le Super Bowl se termine, le baseball est dans le cercle d’attente. Une dizaine de jours plus tard, tous les lanceurs et les receveurs sont en Floride et en Arizona. Sans manquer de respect à la LNH et à la NBA, dont les activités battent leur plein, l’excitation du retour du sport est normalement assez fort.

Cette année, avec un Super Bowl une semaine plus tard que d’habitude, le retour de la MLB était encore plus flagrant puisque nous sommes à quelques jours seulement du début du camp.

Évidemment, même si Rob Manfred n’a pas officiellement reporté la tenue des camps, on sait tous que cela ne commencera pas à temps. Les patrons ont déposé une offre qui n’a pas plu aux joueurs et on ne sait pas quand sera la prochaine vague de négociations.

C’est donc sur une trame de fond de conflit que le baseball a toute la place.


Évidemment, tant qu’à parler du Super Bowl, il est clair que cela a fait réagir dans le monde du baseball. Avec une victoire des Rams à domicile ainsi qu’un spectacle de la mi-temps qui a marqué les esprits, les gens ont aimé.

Trea Turner, éligible à l’autonomie complète dans un an, est parmi les clients satisfaits du spectacle de la mi-temps.


Ce qui est spécial, c’est que Matthew Stafford s’est malgré lui invité dans l’histoire récente de Los Angeles.

Comment? En devenant le troisième sportif (après Mookie Betts et Anthony Davis) à débarquer à L.A. et à gagner le titre de sa ligue à sa première année en ville.


Même si on peut être triste pour Joe Burrow et les partisans de Cincinnati, il faut se réjouir pour le vieux routier des Rams. Après tout, Stafford a mangé son pain noir chez les Lions et il peut finalement goûter à la victoire.

Est-ce que son meilleur ami d’enfance (Clayton Kershaw) et certains joueurs des Dodgers seront invités à la parade? C’est ce que souhaite Justin Turner, qui rappelle qu’avec l’arrêt de travail dans le monde du baseball, les gars ont le temps de se pointer à la parade…


Donc oui, ultimement, c’est la grosse ville qui a eu le dessus sur la petite. Ceci dit, on a eu droit à tout un show.

Maintenant, c’est au baseball d’en donner un avec un contrat de travail en place. Après tout, le jour où ça va se signer, tout va débouler : les transactions, les signatures des agents libres, le camp de printemps, etc.

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