Si vous allez au Yankee Stadium pour voir les Bombardiers du Bronx, vous allez entendre du Frank Sinatra – et plus précisément la chanson New York, New York – à la fin du match.
Jusque dans les derniers jours, cette affirmation-là était vraie. Mais elle ne l’est plus.
Les Yankees ont fait jouer, en marge de leur premier revers à domicile au camp d’entraînement en Floride en fin de semaine, « That’s Life » de Frank Sinatra. On se demandait ce que cela voulait dire.
Et les Yankees ont confirmé que « New York, New York » ne jouera plus après un revers des Yankees. Il y aura une rotation de chansons qui vont être jouées quand les locaux vont perdre.
En soi, ce n’est pas exactement la nouvelle du siècle. Et ce, même si j’aime le fait que les Yankees gardent la mythique chanson seulement pour les fois où le club va mettre la main sur la victoire.
Mais c’est intéressant dans l’optique où c’est le deuxième « changement historique » de la part de l’organisation en peu de temps. Le premier, évidemment, c’est le fait que les gars peuvent maintenant se faire pousser la barbe.
Le club ne veut plus échapper de joueurs à cause de la règle de la barbe.
Dans tout ça, je remarque d’ailleurs qu’Aaron Judge est un peu le gardien de la tradition. Je ne sais pas ce qu’il pense de la nouvelle sur Sinatra, mais je sais qu’il va se raser même s’il peut ne pas le faire.
Judge, le capitaine du club, pense qu’un joueur qui ne voulait pas se raser pour les Yankees n’était possiblement pas fait pour jouer dans le Bronx. Il a donc encore un peu la vieille mentalité des Yankees.
Dans cette période où les Bombardiers y vont donc de certains changements, Aaron Judge est là pour s’assurer que les Yankees, malgré tout et jusqu’à un certain point, demeurent les Yankees. Ce n’est pas une vilaine chose, dans un sens.
