Pete Walker, l’instructeur des lanceurs chez les Blue Jays y croit : Nate Pearson peut redevenir un partant à Toronto, et ce, dès la prochaine saison.
Pouvant s’inspirer de Jordan Hicks, Garrett Crochet et Reynaldo Lopez, tous trois redevenus des partants cette saison, Nate Pearson verra peut-être l’opportunité se présenter à nouveau au prochain camp d’entraînement de l’équipe?
Avec l’avenir incertain entourant Alek Manoah et le départ anticipé de Yusei Kikuchi, une place sera disponible aux côtés des Kevin Gausman, José Berrios, Chris Bassitt et Yariel Rodriguez, à l’ouverture de la prochaine saison. Est-ce que Pearson sera assez convaincant pour réassurer sa place au sein de la rotation? C’est à lui seul d’en décider, car il a le potentiel pour y arriver et il fait du bon travail en ce moment dans son rôle de releveur, dans l’enclos des Jays.
Durement touché par les blessures depuis son arrivée dans les Majeures, le grand droitier a fait preuve de résilience en ne baissant pas les bras et en essayant de continuer de marquer des points aux yeux de Pete Walker et de John Schneider. Jusqu’à présent et malgré les déboires de l’équipe en 2024, Pearson joue bien ses cartes.
Questionné sur le sujet, Pearson a répondu sans hésitation qu’un poste de partant l’intéressait toujours et qu’il allait travailler en ce sens. D’ici là, il doit rester concentré sur ses responsabilités de releveur et continuer de s’acquitter de tâches moins reluisantes. Un lanceur de longue relève est un athlète qui doit constamment performer dans un contexte difficile et le faire à l’ombre des projecteurs. Ces situations forgent le caractère et forment des joueurs forts mentalement parlant.
À 27 ans, Pearson a encore une belle perspective d’avenir sur la butte et les Blue Jays peuvent être fiers de ne pas avoir lancé la serviette dans son cas. Considéré très favorablement par l’organisation, il est fort à parier qu’il obtiendra à nouveau sa chance.
Ricky Tiedemann, un autre lanceur bien en vue par les dirigeants de l’équipe, est celui qui pourrait brouiller les cartes et ravir une place de partant à Pearson au prochain camp d’entraînement. Si c’est le cas, cela démontrera une belle profondeur au sein de l’organisation.
Pour le moment, le choix de premier tour des Jays en 2017 doit prouver au personnel d’entraîneurs de l’équipe qu’il a l’étoffe pour redevenir un partant dans les Majeures et non seulement un acteur de soutien.
Hier, dans le cadre de la défaite des siens face aux Diamondbacks de l’Arizona, Pearson n’est pas grimpé sur la butte, mais il attend le moment de faire à nouveau sa marque en aidant les siens à mieux performer. La relève de l’équipe, tout comme l’attaque, a été pointée du doigt cette saison expliquant les insuccès de la formation torontoise, mais Nate Pearson a très peu de choses à se reprocher dans les circonstances. Et Pete Walker en est parfaitement conscient.
Si l’on se fie aux prestations de Crochet et Lopez en 2024, eux qui seront présents au Match des étoiles, à Arlington au Texas, tout est possible et l’inspiration est bien réelle.
À moins d’un grand ménage balayant au passage Walker et Schneider, ces derniers seront aux premières loges afin d’aider Pearson à réaliser son grand retour dans la rotation des Jays en 2025.