Dans la Nationale, les Séries de division ont été extrêmement enlevantes. Tandis que les Mets ont eu raison des Phillies dans une série ponctuée de moments marquants, les Dodgers ont vaincu les Padres dans un grand climat d’animosité entre les deux clubs.
Chez les Mets, on retient que le club a su gagner des matchs serrés… et on retient surtout cet énorme grand chelem de Francisco Lindor pour envoyer son club en Série de championnat.
Les Dodgers, de leur côté, étaient presque laissés pour morts avant que le club ne parvienne à changer le momentum dans les deux derniers matchs de la série. Les lanceurs, qui étaient vus comme la faiblesse du club, ont muselé la puissante attaque des Padres.
Ça fait donc en sorte qu’un duel entre deux équipes de gros marché (et de grosse masse salariale) vont croiser le fer dans cette Série de championnat.
Monticule
Chez les Mets, la profondeur au monticule est une belle force de l’équipe. Sur papier, le groupe de partants formé de Sean Manaea, Luis Severino et Jose Quintana ne vend pas particulièrement du rêve… mais il est extrêmement efficace.
Voir Kodai Senga être de retour est un gros plus pour la rotation, cela dit. Il sera le partant des Mets pour le premier match de la série.
Dans l’enclos, les Mets misent évidemment sur Edwin Diaz, mais il n’est pas seul. Des gars comme Ryne Stanek, Phil Maton, Reed Garrett et Jose Butto sont des gars de confiance pour Carlos Mendoza.
Les Dodgers, eux, n’ont que trois vrais lanceurs partants de confiance. Yoshinobu Yamamoto, le meilleur du groupe, ne sera pas disponible pour le match #1, si bien que Jack Flaherty et Walker Buehler auront de la pression sur les épaules.
On peut penser que, tout comme lors du quatrième match face aux Padres, les Dodgers pourraient avoir recours à un match de releveurs. Des gars comme Ryan Brasier, Landon Knack et Alex Vesia pourraient être sollicités dans un tel match.
Cela dit, pour protéger une avance, les Dodgers ont un bon groupe. Michael Kopech est dominant, et des gars comme Blake Treinen et Evan Phillips sont très efficaces eux aussi.
Joueurs de position
Tant chez les Mets que chez les Dodgers, on mise sur des joueurs offensifs de premier plan. Pour la formation new-yorkaise, des gars comme Francisco Lindor et Pete Alonso sont de gros morceaux dans l’alignement.
Cela dit, le personnel de soutien n’est pas vilain non plus. Brandon Nimmo, Mark Vientos, Jose Iglesias et Jesse Winker sont de solides frappeurs, et le reste de l’alignement est capable d’aller chercher un gros coup sûr.
Chez les Dodgers, l’attaque devra passer par Shohei Ohtani et par Mookie Betts. Freddie Freeman est l’autre gros nom de la formation, mais on le sait affecté par une blessure à la cheville.
Cela dit, des gars comme Teoscar Hernandez et Will Smith sont des frappeurs de qualité eux aussi.
Et Kike Hernandez devient toujours un frappeur bien plus dominant au mois d’octobre…
Gérants
Chez les Dodgers, Dave Roberts a souvent la fâcheuse habitude de faire l’erreur de trop en séries. Il a gagné la Série mondiale en 2020, mais on lui reproche souvent une vilaine décision qui mène à la perte de son équipe.
Il ne l’a pas prise face aux Padres… mais est-ce qu’elle viendra contre les Mets?
De l’autre côté, Carlos Mendoza est un jeune gérant, si bien qu’il est difficile de savoir comment il se comportera au fur et à mesure que les séries progressent. Jusqu’à maintenant, cela dit, il fait du solide travail lors des présentes séries.
Impondérables
Des deux côtés, on arrive dans cette Série de championnat après avoir remporté une série haute en émotions. Cela dit, alors que personne n’attendait les Mets dans cette série, c’était le strict minimum pour les Dodgers.
Les attentes n’étaient vraiment, mais vraiment pas les mêmes pour les deux clubs en 2024.
Cela dit, les Mets ont trouvé des manières de se rallier autour de certaines choses. Voir Grimace devenir un symbole du club a été toute une histoire, tout comme la chanson OMG de Jose Iglesias.
Les Dodgers ont eux aussi trouvé des symboles autour desquels se rallier. Les gars jouent notamment pour Freddie Freeman, qui se donne corps et âme malgré une blessure importante à la cheville et malgré les ennuis de santé de son fils cette saison, mais ils savent aussi que le club doit gagner la Série mondiale pour que 2024 soit un succès.
Et parole de Kike Hernandez, les gars se foutent de ce que les gens disent sur eux. Ils ont une mission et ils ont l’intention d’y arriver.
Dans un duel de gros marchés, donc, il faudra voir laquelle des deux formations obtiendra son billet pour la Série mondiale.
On peut s’attendre à une série qui, encore une fois, sera enlevante.