Il aura fallu attendre jusqu’au dernier jour de la saison régulière, et même au lendemain du dernier jour de la présente campagne, pour savoir que les Mets étaient de retour en séries éliminatoires et se dirigeraient vers Milwaukee pour le match numéro de la série Wild Card de la Ligue nationale contre les Brewers.
C’est la première fois que les deux équipes s’affrontent dans une série éliminatoire. Et les Brewers semblent confiants.
Le programme double que les Mets ont dû disputer contre les Braves d’Atlanta hier (lundi) signifie que les représentants du Queens sont montés à bord d’un avion après avoir joué 18 manches de baseball pour se rendre au Wisconsin, dormir un peu, puis disputer le premier match de leur série peu après 17 h 30, heure du Québec.
Monticule
Grâce à leur victoire lors de leur avant-dernier match de la campagne 2024 lundi, les Mets ont pu garder leur lanceur Luis Severino frais et dispo pour débuter la Série Wildcard, avec Sean Manaea et Jose Quintana qui devraient suivre dans l’ordre dans les rencontres suivantes.
D’ailleurs, Severino buvait de l’eau lors des célébrations hier.
Du côté de Milwaukee, Freddy Peralta sera le partant pour le premier duel, mais rien n’est encore coulé dans le béton pour la suite. Aaron Civale et Frankie Montas, qui lancent beaucoup mieux avec leur nouvelle équipe, auront probablement du pain sur la planche.
Autant dans la rotation partante que dans l’enclos de relève, ce sont les Brewers qui ont l’avantage, surtout considérant qu’Edwin Diaz ne sera probablement pas disponible aujourd’hui pour New York.
Mais même s’il avait été présent, Devin Williams et ceux qui le précèdent dans les matchs sont supérieurs à l’enclos des Mets, Williams étant dominant lors de ses treize dernières apparitions, n’accordant aucun point et retirant 22 frappeurs sur des prises en 13 manches de travail après avoir raté une bonne partie de la première moitié de saison en raison d’une blessure au dos.
Joueurs de position
Vous voulez de la puissance au bâton? Vous risquez d’en avoir.
Tout d’abord, Milwaukee possède quatre frappeurs avec plus de 20 circuits, dont Willy Adames qui en a canonné 32 et celui qui se plait à faire mal aux Mets, Rhys Hoskins, avec 26.
New York n’est cependant pas en reste, avec Francisco Lindor qui fait ce qu’on a toujours attendu de lui et Mark Vientos qui a émergé comme une menace offensive.
Sans parler de l’Ours Polaire, Pete Alonso, qui a frappé 34 longues balles malgré une campagne plus difficile.
Autant défensivement que sur les sentiers, les Brewers sont en avance, eux qui n’ont pas de trou du côté défensif de la balle et qui sont parmi les meilleures équipes de la ligue dans la catégorie des vols de buts, pendant que les Mets croupissent dans les bas-fonds à ce chapitre.
Gérants
Carlos Mendoza et Pat Murphy sont des gérants de première année ayant pris la relève de grands noms, soit Buck Showalter et Craig Counsell respectivement. Sans faire trop de bruit, ils ont su appuyer sur les bons boutons pour amener leur équipe à bon port.
Difficile de prédire quel skipper mettra son opposant dans sa petite poche arrière.
Impondérables
Rappelons-nous que David Stearns a quitté Milwaukee pour aller dans le Queens et affrontera donc son ancienne équipe. Un sentiment de vengeance sera peut-être au rendez-vous au Wisconsin.
De plus, si les Brewers volent les buts à volonté, comme ils l’ont fait lors des deux premiers matchs de leur série contre les Mets le weekend dernier, New York sera probablement en grande difficulté.
Les Mets seront de passage au American Family Field dès mardi, alors que le match numéro un de la série aura lieu à 17 h 32, suivi du deuxième duel mercredi à 19 h 38 et du match ultime, si nécessaire, jeudi à 19 h 08.
Le gagnant accèdera à la série de division de la Ligue nationale et affrontera les Phillies de Philadelphie.