Matt Chapman s’adapte rapidement au terrain des Blue Jays

Actualité

Maxime Trudeau

Publié le 24 mai 2022 à 14h00

En faisant son acquisition durant l’entre-saison, on savait tous que les Blue Jays de Toronto mettaient la main sur un des meilleurs joueurs de troisième but défensif de la ligue en la personne de Matt Chapman.

Grâce à un entretien auprès de Mitch Bannon de Sports Illustrated, on connaît un peu mieux maintenant quelle est la clé du succès de l’ancien joueur des A’s d’Oakland.

Mettre les heures de travail nécessaire

Chaque terrain de jeu a ses subtilités, peu importe le sport. Les gardiens de but au hockey seront les premiers à vous le dire. Dans certains amphithéâtres, la rondelle rebondit différemment sur la bande arrière, ce qui trompe leur vigilance. Au basketball, le ballon ne rebondit pas partout pareil sur le parquet en bois, les planches étant toutes uniques.

Le Rogers Centre de Toronto ne fait pas abstraction à la règle. En y mettant les bouchées doubles, Matt Chapman a pu somme toute assez rapidement s’adapter à son nouvel environnement de travail.

Avec l’aide de ses coéquipiers et de Luis Rivera, son entraîneur au champ intérieur ainsi que coach au troisième coussin, il arrive à mieux contrôler les balles qui sont frappées en sa direction, et ce, en pratiquant à tous les jours avant les matchs.

Ce n’est quand même pas rien de changer de lieu de travail à 29 ans après avoir disputé plus de 293 parties dans un même stade, soit celui des A’s d’Oakland. Un stade assez unique, car, rappelons-le, il n’y a pas si longtemps, jadis l’équipe de football de la ville, les Raiders, disputait aussi leurs matchs dans cette enceinte.

Chapman le savait et était capable de s’adapter au terrain, même après que ce dernier eut été ravagé par les crampons des joueurs de foot. C’est cette même rigueur qui fait en sorte que le porte-étendard des Jays est un des meilleurs de sa profession, car le succès se retrouve souvent dans les petits détails.

Il y a non seulement la qualité du terrain et toutes ses subtilités, gazon synthétique versus naturel, toit ouvert versus toit fermé, etc., mais aussi la zone des fausses balles qui est complètement différente. De son propre chef, le numéro 26 des Jays affirme être de plus en plus à l’aise avec les limites du terrain de son équipe.

Avec un quart de la saison de jouée, il sait avec plus de facilité qu’en début de saison, quelle balle tenter d’attraper pour retirer le frappeur sur fausse balle et celle qu’il en sera tout simplement incapable. Cela lui évite de courir pour rien et de gaspiller ses énergies, sans oublier le risque de blessure.

Matt Chapman est un athlète respecté dans la grande famille du baseball. C’est lorsque l’on en apprend plus sur son éthique de travail que cela confirme encore plus le tout. Un exemple à suivre pour le reste de ses coéquipiers!

Tags:

Blue Jays de Toronto, Matt Chapman

Articles similaires

Charles-Alexis Brisebois

Charles-Alexis Brisebois

Charles-Alexis Brisebois