Est-ce qu’il y a quelque chose de nouveau à voir un joueur de baseball critiquer son ancien club afin de vanter sa nouvelle organisation? Non. C’est vieux comme le monde, comme technique.
Mais il n’en demeure pas moins que dans les derniers jours, c’est ce que Matt Chapman a fait.
Alors qu’on sait que les Giants veulent garder le client de Scott Boras à long terme, on a appris que le joueur est aussi ouvert à rester. Il deviendra sûrement agent libre cet hiver, s’il utilise l’une des options de sortie de son contrat.
Et pour exprimer à quel point il est bien à San Francisco, il a utilisé ses années passées à Toronto pour mettre de l’emphase sur les Giants.
Je ne crois pas que j’étais aussi confortable à Toronto dans les dernières années que je ne le suis ici.
Parfois, ton environnement est un aspect à considérer dans tout ça, et c’est juste un bon environnement pour moi ici. – Matt Chapman sur ses années à Toronto et son nouveau départ à San Francisco
Pas besoin de lire trop loin entre les lignes pour considérer que oui, le joueur de troisième coussin est mieux à San Francisco qu’il ne l’était en Ontario. Il n’y a qu’un pas à franchir pour voir qu’il a clairement critiqué l’environnement des Blue Jays.
Et de tels commentaires passent mal sur les réseaux sociaux. Après tout, Chapman n’a pas amené le club au prochain niveau non plus et il avait de longues périodes creuses.
Est-ce qu’il a raison dans ce qu’il dit? Possiblement, oui. Mais on ne peut pas juger sans être dans le vestiaire.
Ce qu’on sait, par contre, c’est qu’il vient de la Californie, qu’il habite en Arizona durant l’hiver et qu’il aime visiblement plus jouer pour Bob Melvin que pour John Schneider. Cet incident l’an passé en est un bon exemple.
Plus on regarde ça et plus on se dit qu’il était possiblement temps que Chapman parte. Et le voir fleurir (il a l’un des meilleurs WAR de la Nationale) dans son coin de pays à San Francisco (dans la région où il s’est établi dans les Majeures) et avec son gérant de prédilection, c’était sans doute idéal pour lui.
Son agent a beau être Scott Boras, mais je serais étonné de voir l’Américain jouer ailleurs qu’à San Francisco en 2025. À suivre.
