Les fans des Giants de San Francisco vont huer Blake Snell Snell pour le reste de sa carrière, lui qui a quitté pour l’ennemi juré, les Dodgers de Los Angeles.
Même si Snell n’a été un membre des Giants que pendant un an, il y a toujours un sentiment de trahison parmi la base de partisans de la Baie. Et les choses n’ont pas été arrangées par le fait que Snell n’a pas effectué son dernier départ de la saison dans ce qu’il a appelé un match sans signification.
Mais si ces mêmes fans espèrent que les joueurs des Géants partageront le même dégoût pour leur ancien coéquipier, ils seront déçus.
En effet, si on se fie à la réponse de Logan Webb quand Chris Rose lui a demandé s’il avait contacté Snell après qu’il ait signé son contrat de cinq ans d’une valeur de 182 millions de dollars avec Los Angeles, il n’y aura pas d’animosité entre les deux parties.
Je suis content pour Blake, mec. Il travaille à fond, un excellent coéquipier. Je ne suis évidemment pas ravi qu’il y soit allé, mais je ne sais pas comment vous pouvez refuser un bonus de signature de 52 millions de dollars. Je ne lui en veux pas pour ça.
La conversation est également revenue à Snell lorsqu’ils ont discuté du mercenaire à l’argent Juan Soto et des rapports selon lesquels ce dernier n’aurait pas parlé à ses coéquipiers des Yankees de New York depuis la fin de la dernière campagne.
Cette situation n’arrivera pas entre Webb et Snell.
Blake est un ami que je vais avoir pour le reste de ma vie. Quand je vois un gars comme ça être payé ce qu’il mérite, je vais être heureux pour lui. Je joue pour les Giants, je suis un fan des Giants. Évidemment, je ne veux pas qu’il soit chez les Dodgers. Ce n’est pas comme si j’allais ne pas lui parler. Et je suis sûr que les fans des Giants ne vont pas aimer m’entendre dire ça.
Effectivement, les fans ne seront pas heureux, mais il fallait s’attendre à ce genre de réponse de la part de Webb, qui est un gars très sympathique.
Le contraire ne se serait produit que dans le cas où un joueur serait parti en mauvais termes ou qu’il fasse des âneries (on salue Martin Lemay et Mathias Brunet au passage), et jusqu’à preuve du contraire, Snell était très apprécié de ses coéquipiers à San Francisco.