Les Red Sox de Boston sont fraîchement sortis de la parade des champions, où le chum Frank Éthier se retrouvait parmi la meute de spectateurs présents à cette épopée. Après les festivités, Dave Dombrowski devra retomber au boulot afin de tenter de conserver les services de Craig Kimbrel, entre autres, qui se présente le bout du nez sur le marché des agents libres.
Kimbrel est certes l’un des trois meilleurs closers du circuit Manfred, lui qui a récolté plus de 40 sauvetages cette année (42). Le spécialiste de 9e manche, qui aura 31 ans en 2019, a empoché un salaire de 13 millions de dollars en 2018. David Meter, son agent, est à la recherche d’un accord à long terme de quatre ans, d’une valeur fort probablement un tantinet plus élevée que les 42 millions qu’il a reçu lors des quatre dernières campagnes.
La lecture de certains billets sortis ici et là me fait réellement douter d’un éventuel retour à Fenway Park pour cette barbe rousse prédominante. L’exécutif se prépare d’ailleurs à composer sans cet artilleur à la posture de Big Bird lors de ce moment de « préparation » avant de s’élancer. Si ce n’est plus lui le Petit Prince de Boston, qui sera-t-il? Ryan Brasier et Matt Barnes ont le potentiel pour remplir l’une des besognes les plus ardues de la MLB. Durant les séries éliminatoires, le bras de chacun d’eux a rendu de fiers services.
Brasier et Barnes pourraient certes escalader le mont afin de colmater les départs possibles de Joe Kelly et Kimbrel. Il est fort plausible que le releveur numéro un quitte sous d’autres cieux afin d’évoluer pour un clan qui lui déposera une tonne de cash (encore plus que les Sox). Bref, si Brasier et Barnes se comportent aussi bien que leur dernière sortie, l’étoffe de Kimbrel pourrait être bien calfeutrée. La profondeur de l’enclos pourrait bien servir, mais deux départs, ça gruge beaucoup le bullpen, ça.
À suivre, comme dirait l’autre.
