Même si la ville de St-Petersburg s’apprête à investir beaucoup de deniers publics dans le cadre de la construction d’un tout nouveau stade évalué à 1,3 milliard de dollars, il n’est pas question que les Rays soient rebaptisés.
L’équipe continuera de porter le nom des Rays de Tampa Bay, et ce, même si c’est la ville et les contribuables de St-Petersburg en Floride qui feront les efforts nécessaires afin de doter la formation d’un tout nouveau domicile digne de ce nom.
Cependant, les membres du conseil municipal et certaines personnes influentes qui résident à St-Petersburg demandent à ce que le nom de la ville soit visible en permanence sur la nouvelle structure et qu’il soit mentionné régulièrement lors de la diffusion des matchs de l’équipe.
De plus, il est proposé que les Rays se dotent d’un chandail de match utilisé en alternance et qui arborerait le logo de la ville.
Ces conditions ne sont pas exagérées considérant le fait que c’est la ville de Tampa Bay qui continuera de recevoir le plus de visibilité malgré le fait que c’est St-Petersburg qui s’assurera de conserver l’équipe dans la région.
Rappelons que la construction d’un nouveau stade était devenue nécessaire en raison des conditions misérables de l’actuel Tropicana Field et que la ville de Montréal a fait partie des discussions visant à accueillir les Rays advenant un déménagement. Une garde partagée a même été évoquée à l’époque.
Si tout se déroule comme prévu, les Rays pourraient occuper leur nouveau stade au début de la saison 2028.
L’utilisation de fonds publics pour la construction d’infrastructures sportives est un sujet délicat et la ville de St-Petersburg pourrait ne pas faire jurisprudence en ce domaine, car des villes comme Phoenix, Kansas City et Alexandria en Virginie se font actuellement tirer l’oreille pour la réalisation de tels projets.
Pour sa part, Oklahoma City a récemment confirmé l’injection de 850 millions de dollars pour la construction d’un nouvel aréna pour y accueillir le Thunder, leur équipe de basketball évoluant dans la NBA.
