La MLB est un des sports qui n’a aucun problème à ouvrir le chéquier… normalement. De gros contrats au montant faramineux et aux multiples années sont/étaient la norme. Les partisans que nous sommes avons l’habitude de ça. L’étonnement n’y est plus vraiment. Parfois on peut trouver ça cher, mais au final, l’argent ne sort pas de nos poches. Parlons-en de ces poches. Les propriétaires des 30 formations de la ligue semblent de moins en moins enclins à sortir le chéquier.
L’Association des joueurs de la MLB (MLBPA) a dévoilé les chiffres salariaux de cette année. La MLBPA a dévoilé à l’Associated Press que le salaire moyen d’un alignement de 40 joueurs en 2018 (en date du 31 août) a été de 4 095 686 dollars. Une baisse de 1 436 dollars comparativement à 2017. Il s’agit de la première baisse depuis 2004 et la 4e fois que cela arrive depuis 1967. Rien pour s’énerver en soi.
Toutefois, il y a des chiffres discordants. La MLBPA stipule une baisse, tandis que la MLB de son côté a trouvé une augmentation de 0.77 pour cent au niveau des salaires pour 2017… sauf que le chiffre final est de 4 007 985 $. Clairement plus faible que celui de l’Association. Il faut croire que d’année en année leurs chiffres ont toujours été différents.
Sinon, sans grande surprise, Mike Trout est le détenteur du plus gros salaire individuel avec 33.25 millions $ en une saison. Toutefois, le contrat le plus lucratif du sport, c’est Giancarlo Stanton qui le possède avec 325 millions $ pour 13 ans. Contrat signé en 2015 avec les Marlins.
Une tendance du futur?
Ces chiffres ou cette «baisse» dénotée par la MLBPA ont du sens. En fait, il n’y a rien de bien étonnant si on s’y arrête. Lors des deux dernières années, le marché des agents libre s’est développé lentement. Du moins, celui de 2017 qui a été affreux. Si en 2018 le marché est beaucoup plus actif, les sous sortent un peu moins. Aussi, il n’est plus rare de voir des vétérans être toujours sans contrat à l’aube du camp printanier qui finit par signer des ententes à très court terme. En fait, la longueur des contrats en général, tend à réduire.
De moins en moins d’équipes dépassent la taxe de luxe. En 2018, il n’y a que les Red Sox et les Nationals de Washington qui l’ont fait. Les Yankees refusent maintenant de le faire et Brian Cashman oeuvre comme un maître pour avoir une équipe béton sur le terrain tout en respectant ses nouvelles limites budgétaires.
Les gros noms comme Bryce Harper et Manny Machado, qui sont à la recherche de mégas contrat de 300 millions $ et plus, ne signent plus à la minute où le marché s’ouvre. Ils prennent leur temps, regardent les offres et parfois doivent revoir aussi leurs attentes financières.
Les propriétaires deviennent-ils plus responsables? Difficile à dire, mais une chose est certaine, ils sont plus prudents maintenant avec leur argent qu’ils ont pu l’être dans le passé.
Source : The Score