À son premier match à titre de gérant par intérim en remplacement de Joe Girardi, qui s’est fait montrer la porte la veille, Rob Thomson a goûté à la victoire hier face aux Angels.
Le natif de Sarnia en Ontario a vu les Bryce Harper, Kyle Schwarber et Zach Eflin s’assurer que cette soirée soit mémorable pour leur nouveau gérant.
Harper et Schwarber ont connu un match de deux coups de circuit alors que le partant des Phillies, Zack Eflin, a dominé les frappeurs des Angels en les blanchissant durant huit manches.
Les Phillies l’ont emporté par la marque de 10-0.
Rien ne va plus pour la troupe de Joe Maddon, qui subissait hier une neuvième défaite consécutive.
La direction des Phillies a souhaité donner un électrochoc aux membres de la formation de la Pennsylvanie en congédiant Girardi après 51 matchs et ainsi fournir une bonne dose d’espoir aux partisans de l’équipe, qui peinent à croire en leurs favoris.
Thomson, un proche de Girardi, saura-t-il profiter de la chance qui lui est offerte d’ici la fin de la saison alors que les Mets de New York ne semblent pas vouloir ralentir malgré l’absence de leurs trois meilleurs lanceurs partants?
Nous le savons, la patience n’est pas ce qui caractérise le plus les amateurs du côté de Philadelphie et les dirigeants des Phillies le savent trop bien.
Un match ne fait pas une saison me direz-vous et les gros canons de l’équipe devront se comporter en véritables locomotives d’ici la fin au sein d’une formation qui compte encore trop de figurants.
Les Phillies traînent de la patte et occupent le troisième rang dans l’Est de la Nationale, à 11 matchs des Mets.
Si l’on se fie aux performances de Harper, Schwarber et Eflin, trois leaders, le message semble avoir passé hier. Cependant, ce regain de vie survient face à une formation qui en arrache récemment.
Harper (4), Schwarber (2) et Bryson Stott (3) ont quasiment produit à eux seuls tous le points de leur équipe face à des lanceurs des Angels à court de solutions.
Nous verrons aujourd’hui, alors que l’excellent Zack Wheeler affrontera Michael Lorenzen, si l’effet Thomson sera durable ou non.
