La MLB est des plus surprenantes. Les Mariners, et dans une moindre mesure les Diamondbacks, ont entamé une reconstruction. On parle des Indians qui iraient dans une direction similaire, mais vu leur position dans leur division, ce serait une erreur et pour cela je n’y crois pas.
Par contre, s’il y a une équipe que je voyais bien entamer un long processus de réhabilitation, c’est bien les Mets.
Sauf que c’est tout l’inverse. Peu dérangés par les nombreux trous dans leur effectif, les dirigeants de l’équipe du Queens ont pris tout le monde à contre-pied en recrutant Robinson Cano et Edwin Diaz. Mais pourquoi?
Profiter du présent et gagner, vite si possible
Les points forts des Mets : la rotation (l’une des meilleurs des Majeures) et une relève déjà pas mal achalandée avec l’arrivée de Edwin Diaz.
Le nouveau directeur général de l’équipe, Brodie Van Wagenen, est arrivé il y a peu et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il apporte du sang neuf. Aussi bien par les joueurs qu’il a déjà recrutés que par sa méthode.
On peut tirer comme premier enseignement qu’il semble entreprenant, agressif dans sa volonté d’améliorer l’équipe, peu enclin à compter sur les jeunes joueurs dans l’immédiat.
De fait, l’organisation des Mets n’est pas reconnue pour posséder un vivier important de jeunes joueurs et le peu qu’il a sous la main, il en déjà utilisé une partie comme monnaie d’échange avec les Mariners pour faire venir Cano et Diaz.
Quels besoins et comment les remplir?
Il leur faut tout d’abord un receveur de haut niveau. Évidemment, on pense à JT Realmuto en premier lieu. Celui-ci coûtera cher, car les Marlins en demanderont beaucoup et je ne vois toutefois pas les Mets sacrifier le peu de forces qu’il leur reste.
Se tourner vers des agents libres semble donc une piste privilégiée et à ce titre, Martin Maldonado semble tout désigné.
Un releveur supplémentaire est attendu pour compléter la belle combinaison actuelle composée de Robert Gsellman, Seth Lugo et Edwin Diaz donc. Adam Ottavino ou Andrew Miller sont libres.
Jay Bruce étant parti à Seattle, un voltigeur est attendu pour accompagner Brandon Nimmo et Michael Conforto. Un bon frappeur droitier correspondrait aux besoins offensifs des New-Yorkais. AJ Pollock? Adam Jones? Là encore, des solutions existent sans forcément compromettre l’avenir et les quelques prospects qu’ils détiennent encore.
Un avenir flou, mais plein d’espoirs
Loin de moi l’idée d’affirmer que la recette sera payante et que les Mets iront loin l’année prochaine. Leurs fans doivent d’ailleurs bien se demander ce qui se trame actuellement et même s’ils ont sûrement apprécié les derniers mouvements opérés, il en faudra plus pour les rassurer pour de bon.
Demain s’ouvrent les rencontres hivernales entre les dirigeants des trente équipes, à Las Vegas. L’occasion pour Van Wagenen de frapper encore un coup? Moi je ne demande que ça : oh oui, Brodie surprends-moi!