Les hauts et les bas d'une année (de baseball)

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Maxime Lauzier

Publié le 6 novembre 2018 à 9h36

La vie c’est comme une équipe de baseball. Il y a des moments forts, des célébrations, des euphories. En contrepartie, il y a des léthargies, des peines, des souffrances.

Le baseball, tout comme la vie, est question de travail acharné et quotidien. On récolte ce que l’on sème comme le veut l’expression. Parfois, tu sèmes et tu sèmes encore, en vain, au même titre que tu repêches un joueur fort prometteur, le développe en lui donnant une tonne d’occasions de se faire valoir, mais, le tout, sans résultats. #BrienTaylor

Cependant, parfois, tu sèmes un peu et tu récoltes beaucoup, la vie te récompense #AaronJudge. Parfois, les autres font le travail pour toi et tu te trouves au bon endroit au bon moment pour récolter le fruit de leur labeur, #ChristianYelich.

Vivre au gré du temps

Le baseball vit au rythme des saisons. Il marque la fin de l’hiver et le début du printemps. Fini les temps durs, les beaux jours et surtout le soleil s’en viennent.  Les équipes renaissent elles aussi. Tels les bourgeons dans les arbres, elles sont remplies d’espoir. Certains bourgeons évolueront mieux que d’autres. Des jeunes bourgeons malgré des conditions difficiles pousseront de façon surprenante, mieux que plusieurs #Braves. D’autres, fort prometteurs, n’écloront tout simplement pas #Nationals.

Une fois à maturité, les feuilles vivront candidement, de jour en jour. Seuls les 10 plus fortes survivront au début de l’automne pour mourir les unes à la suite de l’autre. Il y en aura toujours une qui survivra, la plus forte de tous #RedSox.

Photo : Unsplash

L’automne c’est toujours plus difficile. Les journées raccourcissent. Le manque de soleil nous affecte tous. Il y a de moins en moins de parties, elles deviennent plus précieuses.

La fin du baseball marque la fin de quelque chose de beau. C’est l’équilibre de la vie. Le soleil et la pluie, le chaud et le froid ainsi que la vie et la mort, ou, si vous préférez, la saison et la saison morte.

Trouver l’équilibre dans l’harmonie

Dans une vie, comme dans une année de baseball, il y aura toujours des mauvaises passes. Elles existent pour te rappeler tes bons moments, il faut le voir ainsi. Quand tu as une séquence de défaites, tu t’appuies sur ta séquence de victoires antérieures, sachant tout de même que tout est toujours à refaire.

Tout cela demeure porteur d’espoir pour les championnats et les conquêtes. Il faut y croire, y rêver. Ce sont nos buts, ce qui nous maintient en vie.

Photo : Boston Herald

Nous y sommes, la saison morte. Il faut accepter que ce soit fini. Que même si on ne le voit pas tout de suite, une autre saison viendra, un jour, on le sait, et que nous retrouverons notre sourire et nos rires.

Pour ce faire, on aura besoin de l’aide des autres. Le baseball est un sport d’équipe. Tu peux être prolifique, tu ne peux pas cogner des circuits à chacune de tes présences au bâton. Tu as besoin de l’aide des autres pour te pousser au marbre.

Il ne faut pas hésiter à demander et le reconnaître.

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