Hier, mon collègue Raph Simard écrivait que Ian Anderson n’allait pas avoir droit à l’erreur… et il n’en a pas fait. Dans la victoire de 2-0 des siens, il a lancé cinq manches sans point ni coup sûr avant que son gérant ne le retire du match. Un feeling, a dit le gérant après le match.
S’il est vrai que le contrôle du lanceur n’était pas parfait, cela a fait en sorte que la relève des Braves a été utilisée plus que prévu. Et avec deux jours où la grange à bras (j’aime utiliser le terme ironiquement) sera utilisée à profusion en raison du manque de partants, l’objectif de protéger la relève n’a pas été complètement réalisé.
Mais ça, les releveurs des Braves le savent… et ils sont prêts.
Tyler Matzek a justement parlé de l’état d’esprit des gars dans l’enclos à la veille d’un gros 18 manches de travail – au minimum – et il confirme que « les gars du shift de nuit » sont prêts. J’adore l’expression.
Hier, la « gas station » des Braves a fait le travail. En quatre manches, les gars n’ont presque rien donné aux Astros et cela démontre la profondeur de l’enclos.
Selon le receveur Travis d’Arnaud, le bullpen des siens est rempli de studs, soit de gars qui sont en mesure de faire le travail dans plusieurs situations.
Et force est d’admettre qu’il a raison. L’enclos, revampé par Alex Anthopoulos, fait de l’excellent travail depuis le début des séries.
Il sera mis à rude épreuve ce soir et demain, mais les frappeurs de l’équipe ont confiance. Ces derniers ont vu les releveurs travailler toute la saison et ils savent à quoi s’en tenir.
Mais on sait que les gars du quart de nuit sont prêts. Ils vont tout faire pour travailler avec l’avance de 2-1 du club pour tenter de redonner la balle à Max Fried en bonne position lors du match #6.
Ou encore mieux : de gagner ça dès demain, à la maison.

- Assez étonnant.
- Avec raison.
- Mon choix pour le MVP de la Série mondiale fait bien les choses.
- Alex Bregman jouera malgré la douleur.