Dans un podcast récemment lorsque Jeff m’a questionné sur la possibilité de Bryce Harper chez Cubs, j’ai répondu qu’ils n’avaient pas d’argent, un peu à la blague. Par la suite, j’y ai expliqué que les Cubs se retrouvent dans une drôle de situation et quelque peu «entre-deux» lors de cette saison morte. Puis que je ne m’attendais pas à ce que Harper y débarque.
Aujourd’hui, j’ai envie de vous expliquer tout ça grâce à des propos de nul autre que Theo Epstein.
Une question de limitations
Pour commencer, toute équipe a certaines limitations quand vient le temps de signer ou d’acquérir un joueur. Des limitations concernant les places disponibles, les joueurs déjà dans l’équipe ou encore au niveau monétaire. Il faut, dans un monde idéal, qu’il y ait non seulement de la place sur l’alignement complet sur le terrain – ou une façon de lui en faire, ainsi que sur la masse salariale. C’est bien beau payer des millions pour un joueur, mais encore faut-il qu’on puisse le faire.
Le truc, c’est que les Cubs ont présentement la plus grosse masse salariale du circuit avec 167 millions $ et c’est là que mon « entre-deux » entre en jeu. Ils auront au cours des prochaines années des choix à faire et des contrats à octroyer. Réussiront-ils à s’entendre avec Kris Bryant? Que donneront-ils à Anthony Rizzo et Javier Baez quand le temps arrivera?
Ça fait beaucoup de sous à venir. Alors, ajouter Bryce Harper… ça hypothèquerait bien des choses de leur côté et leur coûterait très cher.
Peut-être qu’au final, ils feront fi de ce côté et mettront la main sur Harper, Manny Machado et/ou rapatrier Daniel Murphy afin de répondre à l’ajout de Paul Goldschmidt par les Cards. À tout le moins, s’ils le font, ils devront être créatifs… ou se foutre complètement des bidous. Parce que oui, l’équipe se montre tout de même agressive et est de toutes les rumeurs. Sauf qu’Epstein sera définitivement moins fou que son homologue chez les Phillies avec son argent.