Ce soir, le match #3 de la Série mondiale avait lieu. Pour l’occasion, deux jeunes s’affrontaient : Luis Garcia chez les visiteurs et Ian Anderson chez les locaux.
C’était un affrontement important pour les Astros puisque demain, ce sera une journée exclusivement réservée aux gars dans la grange à bras. Chez les Braves, suite à la blessure de Charlie Morton, ce sera une fin de semaine complète réservée aux releveurs.
Luis Garcia a limité les dégâts des siens, mais le prix a été élevé. En troisième manche seulement, il a effectué 33 tirs, laissant les buts remplis.
Les Braves ont donc manqué d’opportunisme, ne marquant qu’un point lors des trois premières manches en laissant six gars sur des buts en 70 tirs du partant.
Il a finalement laissé sa place en quatrième manche à la relève.
Chez les Braves, la recrue Ian Anderson avait le vent dans les voiles. Après cinq manches de travail, il avait peut-être donné trois buts sur balles, mais il avait un match sans point ni coup sûr en poche.
Et Brian Snitker, sachant qu’il a besoin de plusieurs releveurs d’ici dimanche, a retiré son lanceur du match en vue de la sixième manche.
Comme l’a dit mon collègue Pierre-Olivier Poulain, il ne faut pas choquer les Dieux de la feuille Excel.
Je comprends qu’il n’était pas en PLEIN contrôle, que l’enclos était reposé et que le troisième tour au bâton s’en venait, mais bon sang…
C’est le genre de décision qui peut possiblement venir hanter Brian Snitker, que je me suis dit.
En sixième, A.J. Minter n’a rien donné, mais il a atteint Alex Bregman au passage.
La suite des choses, comme on peut se douter dans un match de 1-0, a été marqué par la défensive. Kyle Tucker, qu’on hésitait à placer dans le centre, a donné raison à son gérant.
Par la suite, la relève des Braves a continué de tenir le coup. Après sept manches de travail, les Braves n’avaient pas donné de coup sûr aux Astros.
À court terme, l’idée était bonne. Mais encore une fois, il y a deux bullpen days qui s’en viennent de suite.
Mais la loi du match sans point ni coup sûr a été appliquée : il a été brisé sur un petit coup de rien.
Eddie Rosario a mal joué le petit ballon et le match sans point ni coup sûr des Braves s’est envolé en fumée.
Kendall Graveman est arrivé en huitième manche. Il a rapidement disposé des deux premiers frappeurs, mais Travis d’Arnaud, qui ne connaissait pas le match de sa carrière, a doublé l’avance des siens avec un circuit en solo.
Après tous les coureurs laissés sur les sentiers durant le match, les Braves en ont finalement profité un brin.
Will Smith est venu fermer les livres en neuvième manche, procurant ainsi la victoire aux Braves dans le fameux match pivot, soit le troisième d’une série 4-de-7.
On se retrouve demain soir pour la joute #4.

- Rien de moins.
- Il a essayé.