À chaque fois qu’on pense que le gérant des Blue Jays de Toronto en est à sa dernière série dans l’uniforme des représentants de la métropole ontarienne, ses ouailles trouvent un moyen de sauver son emploi au dernier moment.
Pour combien de temps ce petit manège durera-t-il? Seul Dieu le sait.
Une chose est cependant sûre : les Geais Bleus ont besoin de trouver une solution du côté offensif de la balle. Et avec le fait qu’il est très rare de voir une transaction d’envergure être complétée à ce stade-ci de la saison, à l’exception des Padres de San Diego, la solution doit venir de l’interne.
Si les Jays ne veulent pas procéder au rappel d’Orelvis Martinez, comme cela semble être le cas depuis le début de la présente campagne, ils doivent rappeler Spencer Horwitz, lui qui est tout simplement en feu dernièrement.
Au moins, dans ce cas-ci, l’état-major torontois songe à cette avenue pour renforcer l’attaque des Blue Jays. On le félicite, parce que ce n’est pas toujours facile au deuxième étage du Rogers Centre.
Horwitz a mis au tableau des performances impressionnantes au niveau AAA jusqu’à présent, lui qui frappe pour une moyenne au bâton de ,332 et qui affiche un OPS de ,965.
L’homme de 26 ans se classe parmi les meneurs de la Ligue internationale pour les doubles, la moyenne au bâton et le pourcentage de présences sur les buts.
Et ce qui fait sûrement plaisir à Ross Atkins est qu’Horwitz a démontré une nette amélioration en défensive, en particulier au deuxième but, un trou béant chez la formation canadienne.
Si cela peut éviter que le danger public en défensive, Davis Schneider, et l’anémique Cavan Biggio, ne se retrouvent au deuxième coussin, on ne sait toujours pas pourquoi le rappel d’Horwitz n’est pas déjà effectué.