Les Blue Jays peuvent-ils encore avoir confiance en George Springer?

Actualité, Blue Jays

Daniel Birru

Publié le 11 octobre 2024 à 19h00

Si les Blue Jays de Toronto ont connu une saison 2024 très difficile sur le terrain, c’est dû en grande partie au déclin de leur joueur étoile et frappeur partant de l’alignement, George Springer. Clairement, il est en chute libre depuis les deux dernières années, et c’est une chute qui s’est accélérée plus rapidement que l’on aurait pu le prévoir.

Alors qu’il a toujours deux ans à faire à son contrat actuel, on peut voir que sa performance est directement liée aux insuccès de l’équipe, qui a raté les séries pour la première fois depuis 2021. Compte tenu qu’il s’agit là du joueur le mieux payé dans l’alignement, il y a de quoi s’inquiéter.

Cependant, son patron semble avoir un tout autre point de vue quant au niveau de productivité du voltigeur. En effet, le directeur général Ross Atkins a minimisé le phénomène et l’impact au sein de l’équipe. Selon lui, le rendement de Springer sur le terrain, incluant au marbre, n’est pas une source d’inquiétude.

« On parle d’un processus en tant que frappeur, une prise de décisions en tant que frappeur, et pour l’instant on ne voit aucun drapeau rouge, dit Ross Atkins. On voit un potentiel de remise en forme du joueur qu’il peut être. »

Et l’âge n’est pas un facteur non plus pour le DG : à l’aube de ses 36 ans, Atkins ne croit pas que la production du joueur peut diminuer, pour 2025, et le considère comme un joueur « au-dessus de la moyenne ».

Dégradation dans l’alignement 

En point de presse, le principal intéressé a admis qu’il demeure une possibilité que son rôle au sein de l’équipe diminue, pour 2025. Alors qu’il ne reste que deux ans sur son contrat de six ans, Springer insiste pour dire qu’il sait qu’il ne veut pas laisser tomber son club, et qu’il est dédié à vouloir conserver son rôle de premier frappeur dans l’alignement.

« D’abord et avant tout, je dois être meilleur sur le terrain, dit Springer. Je le comprends, de tout mon cœur. Je ne vais pas reculer de cet engagement. Je dois faire mieux, et je vais le faire – pour mes coéquipiers dans le vestiaire. »

Pour Ross Atkins, l’éléphant dans la pièce semble être l’âge de George Springer, sujet qu’il tient à éviter. Alors que le voltigeur s’apprête à avoir 36 ans, Atkins ne considère pas qu’il s’agit d’un facteur qui pourrait avoir un impact sur son jeu. Et selon lui, il n’est pour l’instant pas question de savoir si Springer a toujours sa place au sommet de l’alignement des Blue Jays.

L’idée ne semble toutefois pas inquiéter Springer. « Je suis ici pour gagner. Dans tous les cas, je veux pouvoir aider l’équipe à gagner. »

Quoi qu’il en soit, les Blue Jays devront bientôt remédier au problème, car le temps commence à manquer.

Tags:

2025, Blue Jays de Toronto, George Springer, Ross Atkins

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