Malgré le fait qu’il est encore très tôt dans la campagne 2025, le manque de puissance des Blue Jays de Toronto cette saison commence à être inquiétant, alors que ces derniers se classent au 29e et avant-dernier rang de tout le baseball majeur pour les coups de circuit avec un faible total de douze, soit seulement un de plus que les Royals de Kansas City.
Toronto n’a en moyenne que 0,52 longue balle par match cette saison, ce qui est bien en dessous de la marque de 0,96 l’année dernière, qui était toutefois déjà considérablement inférieure à la moyenne de la MLB de 1,12.
Seulement trois joueurs des Geais Bleus ont frappé plus d’un circuit jusqu’à présent, et Vladimir Guerrero Jr. n’en fait pas partie. Andres Gimenez mène toujours la formation canadienne au chapitre des longues balles avec trois, même s’il n’en a pas frappé une seule en avril. Ouch…
Cette panne sèche des Blue Jays du côté de la puissance peut s’expliquer en grande partie par la nouvelle philosophie du club. En effet, pour contrer l’augmentation du nombre de retraits au bâton, les Blue Jays se concentrent davantage sur le contact et le fait de mettre la balle en jeu, sacrifiant ainsi la vitesse de sortie et la puissance au bâton.
D’une certaine manière, la stratégie fonctionne, puisque Toronto a amorcé le match d’hier avec la quatrième meilleure moyenne au bâton (,259) et le deuxième plus bas taux de retraits au bâton (18,2 %) dans le baseball majeur.
Le problème, cependant, c’est que les Blue Jays ne frappent pas la balle avec autorité, eux qui se classent au 23e rang pour le taux de balle frappées durement (29,2 %) et au 26e rang pour le taux de balles tirées dans son champ (37,6 %).
Peut-être que les choses changeront au fur et à mesure que la température se réchauffera, mais pour le moment, cela n’augure rien de bon pour la suite des choses. Un retour à un peu d’équilibre au niveau de la philosophie offensive devra s’effectuer plus tôt que tard.