En ce moment, la société est frappée de plein fouet par le variant Omicron. Personne ne semble avoir de réponse à ce variant de la COVID-19, autant dans la société que dans le monde du sport.
Et forcément, cela nous force à nous questionner sur les Blue Jays de Toronto. Est-ce qu’ils devront, encore une fois, commencer la saison aux États-Unis?
Dans les faits, il est difficile de s’imaginer un monde où il sera facile pour les Blue Jays de convaincre le gouvernement canadien de les laisser jouer au Rogers Centre.
Après tout, comme à pareil date l’an passé, les voyages entre le Canada et les États-Unis ne sont pas simples dans le monde du sport. L’exemple de la LNH, qui a décidé de suspendre les voyages entre les deux pays d’ici Noël, en est un probant. Je comprends que la décision a été prise parce que Noël s’en vient, mais elle a quand même été prise.
Ce qu’on savait déjà, c’est qu’à partir du 15 janvier, pour traverser la frontière, il faudra obligatoirement être vacciné deux fois en ce sens où les sportifs n’auront plus d’exemption. Est-ce que ce sera suffisant? Est-ce que le gouvernement de l’Ontario et du Canada vont exiger de plus grosses mesures afin de permettre aux Blue Jays de jouer à Toronto?
Est-ce qu’ils joueront de prudence et voudront les empêcher tout de suite? Je ne sais pas.
Oui, il est tôt pour en parler, mais si on se fie aux prévisions, le variant va frapper fort. On pourrait sortir de la vague en avril ou mai seulement, donc…
Et si je le sais et que vous le savez, il est clair que les Blue Jays le savent aussi. Ils se doutent que de préparer un plan de rechange, c’est peut-être une autre idée.
Vous savez qui s’en doute, aussi? Les agents libres potentiellement intéressés à signer à Toronto.
Évidemment, en ce moment, la MLB n’a pas de convention collective. Il est donc déjà possible de voir le début de saison être repoussé, ce qui permettrait aux Blue Jays de s’acheter du temps pour laisser la vague Omicron passer et tenter de commencer à domicile.
Les joueurs doivent regarder la situation et ne pas la trouver drôle. Après tout, penser à commencer à Dunedin ou à Buffalo, dans un stade des mineures et devant des fans des Yankees, n’est pas le plan idéal, disons.
Ce sera à surveiller puisque le dossier évoluera rapidement, mais disons qu’on doit se demander ce que les dernières nouvelles veulent dire pour les Jays de Toronto… ou les Blue Jays de Dunedin/Buffalo.