En retard 2-0 dans la Série mondiale, les Astros de Houston se devaient de gagner ce match-là sans aucun doute et ce fut le cas par la marque de 4-1.
Josh Reddick a permis aux siens de prendre les devants avec un faible coup sûr dans la gauche alors que le relais était un petit peu hors cible au marbre. La foule de plus de 42 000 spectateurs était un petit peu moins bruyante et c’est exactement ce que les Astros cherchaient à faire.
Puis, Michael Brantley a produit un point avec un coup sûr à l’avant-champ.
Les deux lanceurs en présence ont montré un vaste répertoire de lancers ce soir et ont su tenir en échec leurs adversaires. On voit qu’ils ne sont pas des lanceurs qui lancent avec des rapides de fou, mais semble varier leur lancer et leur vitesse pour déjouer les frappeurs adverses.
Si bien qu’il y a eu peu de points dans les premières manches du match numéro trois.
Mais ce qui m’a fasciné le plus avec ce match, ce sont le nombre de coureurs laissés sur les buts de la part des deux équipes. Un seul coup sûr opportun aurait pu changer l’allure du match d’un côté comme de l’autre.
Je ne sais pas si ce sont les lanceurs qui sont clutchs dans ces situations ou si les frappeurs tentent d’en faire trop, mais juste mettre la balle en jeu et on aurait pu causer des troubles à leurs opposants. Pas moins de 19 coureurs ont été laissés sur les buts après seulement six manches jouées.
Dave Martinez a même donné un but sur balles intentionnel pour remplir les buts et affronter Alex Bregman, qui en arrache en fou en séries (4 en 30 depuis la Série de division).
Seulement en Série mondiale!
Les Astros gagnent donc cette partie importante et reviennent en force pour le match numéro quatre de la Série mondiale, qui aura lieu dès demain. Difficile de prévoir qui seront les partants puisque Cole n’aura eu que trois jours de repos, alors que Patrick Corbin serait pressenti pour obtenir le départ.
Nous avons droit à une excellente finale, en espérant que le match de demain continue de nous donner de l’excellent baseball!
10e manche
- Quel moment surréel, quand même.
